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Contre la destruction de la Sablière d’Arlon

Communiqué

Inter-Environnement Bruxelles soutient la ZAD de la Sablière d’Arlon : le site, non exploité depuis des années, a fait place à une forêt et sa diversité d’espèces protégées sont aujourd’hui menacées par la construction d’un zoning industriel à l’initiative de l’intercommunale Idelux. Une histoire qui fait furieusement penser au Marais Wiels !

L’ancienne sablière est occupée comme une « zone à défendre » depuis le mois d’octobre. Ses occupants vous invitent à découvrir leur action et à signer leur pétition.

Posted in Inter-Environnement Bruxelles.


Recherche de textes poétiques et littéraires autour de la ZAD

Les éditions le Mot : Lame sont à la recherche de textes poétiques et littéraires autour de la ZAD en vue d’en faire un (l)ivre !

Celles et ceux qui souhaitent participer, peuvent les contacter sur l’adresse mail suivante : genssansterre@protonmail.com (ou si y’a besoin de plus d’info).

Vous pouvez aussi les contacter via leur page facebook.

Posted in le Mot : Lame.


Communiqué de XaR en vue de l’expulsion

L’expulsion des zadistes de la Sablière peut intervenir prochainement. Si les autorités respectent la loi, la date de l’expulsion effective devrait être annoncée avec 5 jours ouvrables minimum d’intervalle. Les zadistes organisent leur réaction.

De notre côté (XaR – Extinction Rebellion Arlon et région), nous organiserons, le jour de l’expulsion, 2 rassemblements auxquels nous invitons tous les habitants de la région à se joindre en soutien aux zadistes:

1/ manifestation mobile dès l’annonce du début des opérations, tôt le matin, en un endroit à proximité de la ZAD (sera communiqué en temps utile et par les moyens adéquats) (se munir d’instruments et de casseroles pour faire du bruit);

2/ plus tard dans la journée, à partir de 17h jusqu’au soir, un grand rassemblement de solidarité avec les zadistes et leur combat, au centre d’Arlon (Place Léopold).

Un dispositif de soutien matériel et concret aux zadistes sera mis en place en parallèle aux deux rassemblements.

Vos idées, vos propositions créatives et logistiques et votre aide sont les bienvenues.

L’information à propos du jour de l’expulsion sera communiquée à l’avance et sera confirmée le matin même (une annonce d’expulsion peut aussi ne pas être suivie d’effet).

Posted in XaR.


Communiqué des JOC

En défense de la Zablière – Zad d’Arlon

???? Idelux tente la carte d’une course contre la montre pour éviter le blocage du projet de zoning sur la Sablière et expulser, manu militari avant 2020, des écologistes qui n’ont plus que leurs corps et leurs imaginations pour défendre la biodiversité.

???????????? Nous serons aux cotés de ceux et celles qui nous montrent qu’un autre système est nécessaire pour décider ensemble de ce que peuvent advenir les terrains appartenant à la collectivité et qui luttent localement pour la biodiversité et la rupture écologique et sociale.

Nous dénonçons la psychose sécuritaire et la militarisation policière ahurissante déployée par le bourgmestre d’Arlon.

Pour un arrêt de la répression policière, contre toute expulsion, contre tout projet de zoning sur la Sablière de Schoppachs, pour la biodiversité, notre avenir commun et celui de la jeunesse !

OK BOOMER – ZAD PARTOUT

Posted in JOC.


JOC – En défense de la ZAD d’Arlon

par les Jeunes Organisés & Combatifs

Depuis fin octobre 2019, suite à l’appel d’habitant·e·s d’Arlon pour défendre la biodiversité, une ZAD est née en périphérie d’Arlon sur le lieu-dit de la Sablière de Schoppach. Cette zone, de grand intérêt biologique selon la Région wallonne, est destinée à être bétonnée par l’intercommunale IDÉLUX pour y construire un énième zoning. Depuis quelques jours, les zadistes, qui vivent sur la zone, sont menacé·e·s d’expulsion suite à la décision du CA d’Idélux de mettre fin à la réappropriation de la zone à défendre.

À travers cette occupation, c’est la sauvegarde de la Sablière, mais également l’arrêt de la bétonisation massive des sols et l’accaparement des territoires à des fins privées, en Belgique et dans le monde, qui est en jeu. Le pouvoir nous rabâche que la transition écologique est une nécessité, sans nous donner d’autre piste que celle d’un capitalisme pseudo durable qui tente de s’imposer par un greenwashing à peine masqué. Il est temps de faire cesser des projets qui ne font qu’accentuer l’écocide.  Aujourd’hui, les militant·e·s vivant sur la ZAD de Schoppach nous montrent  qu’un autre système est nécessaire pour décider ensemble de ce que peuvent advenir les terrains appartenant à la collectivité.

En tant qu’organisation de jeunesse, nous voulons montrer notre solidarité avec les personnes qui luttent localement pour la biodiversité et la rupture écologique et sociale. Nous dénonçons  la psychose sécuritaire  et la militarisation policière ahurissante déployée par le bourgmestre d’Arlon, ce 29 novembre 2019,  à l’occasion d’une marche pour le climat, pourtant annulée par les organisateur·trice·s. Face à  l’incapacité de l’État d’entendre les cris des citoyen·ne·s, l’appât du gain des promoteurs et de certains politiciens n’auront bientôt plus que la violence d’état et le matraquage des jeunes et des habitant·e·s du coin pour alimenter leurs projets mégalomanes et écocidaires.

Par ailleurs, nous rappelons que nombre d’entre nous ont participé et porté les manifestations pour le climat durant l’année 2019. Nous faisons et ferons toujours vivre ces dynamiques en 2020. Mais à l’aune du désastre écologique en cours et au vu du manque criant de volonté politique pour freiner la destruction du vivant, manifester ne suffit plus. Nous avons bien saisi la nécessité de la désobéissance civile pour faire entendre raison aux partisans d’une économie mortifère qui ont, de plus en plus, besoin de l’autoritarisme de l’État pour se maintenir.

De la manifestation locale, au blocage en passant par la Zone À défendre, nous soutenons la diversité des tactiques pour faire entendre qu’il n’est plus acceptable de continuer à détruire la biodiversité et la planète sous prétexte de rentabilité. Nous avons déjà été soutenir la ZAD directement sur place et et nous serons aux côtés de ceux qui luttent pour éviter la victoire d’un modèle économique qui refuse de remettre en cause un mode de production autodestructeur et qui piétine chaque jour un peu plus ce qu’il nous reste de démocratie.

Idélux tente la carte d’une course contre la montre pour éviter le blocage du projet de zoning sur la Sablière et expulser, manu militari avant 2020, des écologistes qui n’ont plus que leurs corps et leurs imaginations pour défendre la biodiversité.

Quant à nous, nous déclarons notre soutien à la ZAD d’Arlon et à toutes les personnes qui font vivre ce lieu et cette vision du monde !

Stop à l’écocide et à l’État policier au service du Capital ! Pour un arrêt de la répression policière, contre toute expulsion, contre tout projet de zoning sur la Sablière de Schoppach, pour la biodiversité, notre avenir commun et celui de la jeunesse !

OK BOOMER – ZAD PARTOUT

(lire le texte sur le site de la JOC)

Posted in JOC.


Communiqué – Soutien du groupe Ici et maintenant (Belgique) – ZAD d’Arlon

La préservation d’un écosystème spécifique dépasse largement des enjeux de protection de la nature, même si, en soi, le respect de l’environnement et des biodiversités végétales et animales constitue une motivation suffisante. En périphérie de la ville d’Arlon, dans le sud du pays, c’est bel et bien deux conceptions du monde qui s’affrontent. La sablière de Schoppach est ainsi menacée par un processus de bétonisation et d’artificialisation des sols, alors que cette zone a été répertoriée comme “zone de grand intérêt biologique” par la Région Wallonne en raison des nombreuses espèces qui y ont trouvé refuge, dont l’hirondelle des rivages, le triton crêté, deux espèces de papillons menacées et plusieurs plantes protégées.

L’anéantissement de ce lieu n’en a pas moins été programmé afin de bâtir un zoning pour PME comprenant, ateliers, bureaux et parkings, depuis son rachat auprès de la commune par l’inter-communale IDELUX-AIVE. Les priorités opposées montrent bien qu’il ne peut plus y avoir de compromis possible avec les partisans de la croissance, en faveur d’une “zone de grand intérêt économique”, ou d’un développement prétendument durable. Car c’est d’abord le capitalisme qu’il convient d’éradiquer, ainsi que sa logique invasive de dévoration et d’accaparement. Comme on peut le lire dans la Motion de soutien adoptée au 61ème congrès de la Fédération anarchiste réuni à Rennes les 29, 30 et 31 mai 2004 (“Du développement à la décroissance”) :

Si aucune société n’est écologiquement innocente, c’est-à-dire si le développement de l’humanité s’accompagne toujours d’une transformation du milieu, c’est bien la course au profit, à l’accumulation, avec la création continue de besoins artificiels, qui produit une accélération fulgurante de la dégradation des écosystèmes. Le préalable à la mise en œuvre de cette décroissance est donc la disparition du capitalisme.”

La démocratie représentative montre ici encore ses limites et révèle, à Arlon, comme en d’autres lieux, les arrangements entre les pouvoirs civils et les intérêts financiers. Les pétitions et interpellations locales n’ont reçu aucune suite (tout comme, rappelons-le, la consultation populaire en faveur de la sauvegarde du parc Léopold à Namur). Le processus soi-disant démocratique qui assure l’exercice du pouvoir aujourd’hui ne représente ni plus ni moins qu’un dispositif destiné à préserver les intérêts des classes dominantes, des nantis et des puissants. Reprenons les termes de la Motion de soutien adoptée au 61ème congrès de la Fédération anarchiste réuni à Rennes les 29, 30 et 31 mai 2004 :

La deuxième condition [à la mise en oeuvre de la décroissance] est la suppression de l’État, dans la mesure où cette dynamique capitaliste ne s’accélère qu’avec la collaboration des différents gouvernements : multiples subventions, mise en place d’infrastructures, prise en charge par la puissance publique de la formation, de la recherche, des coûts environnementaux, des pertes financières, cadre juridique sur mesure.”

Face à ces diktats, c’est l’action directe qui laisse place aux tractations et négociations : une ZAD a pris place dans la forêt le 26 octobre 2019 pour une durée indéterminée. “Au travers de cette occupation, c’est la  sauvegarde de la Sablière, mais également l’arrêt de l’artificialisation massive des sols et l’accaparement des territoires à des fins privées, en Belgique et dans le monde qui est en jeu”, affirment les compagnons et compagnonnes rassemblées à Schoppach en ce lieu désormais rebaptisé “la Zablière”.

Le groupe belge de la Fédération,anarchiste “Ici et maintenant” se joint donc à cette manifestation légitime de solidarité avec tous les autres lieux et luttes de territoire qui agissent  contre la destruction des écosystèmes et qui articulent enjeux sociaux et écologiques.

Groupe Ici et maintenant, de la Fédération anarchiste

Posted in Ici et maintenant.


Soutiens réciproques Zablière – Lutte contre le méga-parc éolien à Agrafa (Grèce)

Athènes, 11 décembre 2019

Arlon, 27 octobre 2019

Posted in Lutte à Agrafa.


Coup de gueule contre le décision d’expulsion par Idelux

Nous y sommes. Après avoir fait planer un vent de terreur sur la ville en déployant un arsenal policier hors normes pour encadrer une manifestation qui n’avait pas lieu, les autorités arlonaises (en l’occurrence, l’intercommunale Idelux) n’ayant pu profiter du débordement qu’ils attendaient pour expulser les zadistes qui – décidément – ne débordent de rien d’autre que de leur détermination à défendre la forêt, décident donc de les expulser quand même.

Vous noterez la malhonnêteté d’Idelux qui se sert d’un jargon pacifiste et magnanime alors qu’ils ont voté depuis leurs bureaux bien chauffés d’expulser les zadistes sans alternative, sans nuance, sans discussion. Et on sait ce que cela induira concrètement, on sait que la police ne viendra pas faire des câlins aux occupants. Ils osent prendre une telle décision et utiliser des formules comme « en appelle à la raison des occupants » ou « sans heurts ni violence ». Mais qui donc vote d’envoyer des policiers armés sur cette ZAD ? Qui donc attaque ? Qui donc prend le parti d’organiser un affrontement ? Qui donc prend des décisions violentes et crée la violence ?

Mieux encore : « S’il apparaissait que les occupants refusent d’exécuter cette décision, cela signifierait que les plus radicaux l’ont emporté sur les plus pacifiques ». Des biais rhétoriques absolument fallacieux, cherchant d’abord à désigner des “méchants” au sein du groupe, qui imposeraient leurs choix aux « gentils », aux « pacifistes », aux raisonnables. Mais ce qu’ils ne savent peut-être pas encore chez Idelux, c’est que les zadistes ne fonctionnent pas comme eux. Ils se respectent et n’imposent pas de décisions à autrui. Ils se parlent, s’écoutent, peuvent se remettre en question et ne se répandent pas dans la fabrication de sophismes éhontés ou de faux dilemmes du genre : “soit vous acceptez notre décision juste et pondérée, soit vous êtes des dangereux radicaux, violents et irrationnels”. Et d’ailleurs, il suffit de lire la suite du communiqué pour en avoir le cœur net : « Un départ spontané des occupants serait une décision la plus raisonnable et la plus acceptable pour tous ». CQFD, suivre leur injonction est le choix le plus raisonnable et rationnel.

Mais le plus surréaliste reste encore de découvrir que ces malheureux n’auraient en fait pas eu le choix de prendre une telle décision. Ils auraient donc décidé d’expulser parce qu’ils n’ont, en fait… pas envie d’expulser ! On vous laisse en juger par la formule suivante : « S’il apparaissait que les occupants refusent […]. L’Intercommunale n’aurait alors d’autre choix que de solliciter l’exécution forcée de celle-ci, ce qu’elle ne souhaite absolument pas. » Doit-on comprendre qu’ils sont pris en otage par leurs pulsions autocratiques ? Ou bien nous avait-on caché la présence de Raymond Queneau parmi le CA d’Idelux ?

Et pour enfin conclure, dans leur extraordinaire bonté : « Après le départ des occupants […] » (évidemment ils n’allaient pas écrire « décision unilatérale d’expulsion forcée ») « […] l’Intercommunale espère pouvoir retrouver un contexte plus serein pour poursuivre les discussions avec les autorités et la population riveraine du site ». Ils osent encore avancer qu’ils visent la sérénité, la paix, alors que ce sont eux qui organisent le chaos, la violence, l’affrontement. Ce sont eux aussi qui revendiquent la “discussion”… On marche sur la tête, mais tous les coups sont permis pour légitimer le pouvoir et sa brutalité. Méfions-nous des dominants qui arborent sans pudeur la sainte « raison », l’incontestable « bon sens » ou l’intouchable et sacrée « démocratie » pour nous faire avaler des décisions autoritaires. Ces gens-là sont souvent les premiers pourfendeurs de ces étendards arborés, qu’ils souillent mieux que personne en les utilisant comme caution, comme garantie, comme motif légitime de leur domination. Derrière la muleta, le matador.

Offrons-leur un dictionnaire, histoire qu’on parle le même français, sinon une conscience morale et des valeurs autres que l’économie totale. La Zablière – Zad d’Arlon a besoin de vous, de votre soutien, alors n’hésitez pas une seconde à vous faire entendre auprès de Vincent Magnus (bourgmestre d’Arlon) et en signant les deux pétitions ci-jointes.

▶️ https://www.change.org/p/administration-communale-d-arlon-b…

▶️ https://www.change.org/p/le-coll%C3%A8ge-communal-d-arlon-c…

Via Le Biais Vert

Posted in Le Biais Vert.


Lettres aux administrateurs d’Idelux – Cécile van Hée

Mesdames, Messieurs les administrateurs d’Idelux,

Si je vous écris aujourd’hui, vous vous en doutez, c’est pour apporter mon soutien à la zad…
Pour vous expliquer tout ce que ça représente pour moi.

La zad c’est un symbole, celui de la lutte de ma génération, celle de vos enfants qui ont décidé de défendre ce qu’il nous reste de planète, de terre sauvage, de futur…
La zad c’est une idéologie, une philosophie, une inspiration! Celle que l’on devrait tous avoir de construire un monde meilleur
La zad c’est la concrétisation des marches pour le climat, la cristallisation de la frustration des citoyens de ne pas être entendu par vous: les politiciens, les décideurs…
La zad c’est l’espoir que vous comprendrez qu’il faut changer notre mode vie
La zad c’est l’incarnation d’un futur possible, celui où on s’entraide, on s’écoute!

La zad c’est un groupe de jeune qui a des idéaux, des rêves… ceux que vous voulez nous volez!
La zad c’est les zadistes bien sûr, mais c’est aussi les citoyens qui s’intéressent, qui commencent à s’éveiller, à se questionner sur vos décisions, sur notre futur

La zad, ça vous fait peur! Et je peux comprendre…

Qui n’a pas peur du changements? Qui n’a pas peur de l’inconnu?

Mais vous rappeler vous vos rêves de vos 20 ans?

Et bien voilà…

Notre rêve à nous, c’est celui d’un lieu où les décideurs prendront des décisions novatrices d’alliance avec la nature, des idées nouvelles où on laisse une place à la nature, où on accepte que certaines choses ne servent à rien… des décisions qui ne rapporteront peut-être pas autant de dividendes mais où vous sentirez au fond de vous que vous avez pris la bonne décision. Des idées qui allieront enfin vos principes et vos actes!

Alors s’il vous plaît, montrez-nous qu’on peut encore croire en nos rêves!

Posted in Soutiens individuels.


Étymologie élogieuse de la Zone À Défendre (ZAD)

Par le Journal d’écologie critique

Posted in Journal d'écologie critique.