Skip to content


La ville d’Arlon invoque la crise économique …

… alors que Magnus et Deblire dansent sur les millions d’euros alloués par la Communauté européenne à la protection de la Nature en Lorraine belge!

5 octobre 2020

Tandis que les zadistes et leurs amis sont qualifiés par certains des termes peu flatteurs d’ “éco-terroristes” ou encore de “propagandistes de la haine”, que les élus aux plus hautes fonctions de la commune d’Arlon prétendent que l’occupation de la Sablière de Schoppach met à mal la relance économique de la région, Vincent Magnus, Elie Deblire et leurs actionnaires dansent sur les millions d’euros alloués par l’Union européenne à la protection de la Nature en Lorraine belge !

Cependant, qu’ils le conçoivent ou non, la Sablière de Schoppach n’est pas un terrain vague ! Au cours de l’année écoulée, poursuivant le travail des naturalistes, nous avons répertorié et confirmé sur ce site la présence d’espèces animales et végétales vulnérables, inscrites sur Liste rouge de la faune et flore en danger en Wallonie et protégées par plusieurs lois belges et européennes.

La prairie sèche au bas de la falaise fait elle-même partie des écosystèmes en raréfaction, au sujet desquels la communauté scientifique s’accorde à dire qu’il y a urgence lorsque l’on voit l’incidence de la disparition de ce type de biotopes sur les populations d’insectes pollinisateurs garants de la reproduction de nombreuses plantes.

Dans ce bras de fer, ce sont deux visions qui s’affrontent: d’une part celle d’une économie capitaliste axée sur la croissance financière des grandes entreprises dont les progrès techniques et scientifiques pallieraient dans le futur les dégâts qu’elle occasion sur les écosystèmes. D’autre part , celle d’un changement de paradigme économique basé sur la prise en compte des paramètres imposés, en premier lieu, par la dynamique pérenne et non monnayable de la biosphère terrestre.

Dans le cas présent, la commune d’Arlon compte bien déroger à l’application des lois de protection des espèces vulnérables en invoquant la CRISE et l’ÉTAT D’URGENCE. Sachez qu’il n’existe pratiquement aucune loi de protection de la Nature qui soit inviolable : en cas de “crise économique”, les gouvernements peuvent toujours demander la suspension de leur application. C’est dans la LOI, et c’est un droit dont ils ne se privent pas.

De notre côté, nous continuerons de “propager la haine” en mettant à jour la magnifique biodiversité présente sur la Sablière de Schoppach. Par ce lien, vous accèderez à un aperçu des différentes initiatives concernant la Lorraine belge et les programmes de protection de la Nature mis en place ces dernières années. Bonne lecture !

(et ZAD PARTOUT ).

Les ZADISTES.