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Communiqué : Réponse à l’article « Notre journaliste agressé par des Zadistes à la Sablière d’Arlon », publié ce 6 novembre par le journal La Meuse

7 novembre 2019

Monsieur Glesner n’a pas été « agressé », mais invité verbalement à quitter le site, sans violences et sans menaces. Plusieurs riverains qui étaient présents pendant les faits se sont d’ailleurs déjà manifestés et sont prêts à témoigner.

L’origine de cette situation résulte du fait que notre confiance en l’équipe rédactionnelle du journal la Meuse a été ébranlée. En effet, les articles relatifs à la ZAD ont déformé plusieurs fois les faits au travers de titres accrocheurs annonçant tantôt l’« expulsion imminente » du camp, tantôt l’expulsion en cours de l’occupation, et ce en totale contradiction avec la réalité des faits. Ces articles ont eu un effet perturbateur sur les militants ainsi que sur les soutiens de l’occupation, instaurant un climat anxiogène. En conséquence, l’assemblée générale des occupants a décidé collectivement de ne plus répondre aux questions du journal jusqu’à nouvel ordre.

Lorsque Monsieur Glesner s’est rendu ce mercredi sur le campement, il a été informé de notre position. Malgré cela, il a tenté de s’adresser à nombre d’entre nous, ce à la suite de quoi il fut prié de cesser d’importuner les personnes présentes. Mais devant son refus de respecter le choix de ne pas lui répondre, il a été invité à quitter, non pas le site de la sablière, mais le campement.
Quant à l’accusation d’intimidation à l’aide d’une hache, elle est tout bonnement inacceptable ! Il y a une grande quantité d’outils sur la ZAD, utilisés pour construire des abris temporaires, fendre du bois… Il est donc tout à fait commun que des personnes circulent l’outil à la main et ce même lorsqu’elles s’adressent aux visiteurs.

Nous pouvons cependant comprendre que Monsieur Glesner ait ressenti un malaise face à cette situation. Il est important de préciser que celle-ci a été tout aussi délicate à gérer de notre côté. En effet, les précédents échanges que nous avons eus avec des journalistes se sont plutôt bien déroulés.
Nous rappelons d’ailleurs à la presse qu’elle est la bienvenue pour autant qu’elle respecte le code de déontologie journalistique. Nous sommes convaincus du rôle qu’elle a à jouer dans la médiatisation de notre combat qui, nous l’espérons, touchera un maximum de personnes.

Ainsi, nous souhaitons que l’image médiatique de l’occupation ne soit pas entachée par de pareils malentendus. Nous désirons donc clarifier cette situation en démentant fermement ces propos.

Les Zadistes de la sablière