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TEXTES EN SOUTIEN à l’appel à la solidarité contre l’expulsion de la ZAD d’Arlon

28 janvier 2021

Depuis maintenant plus d’un an, un bois d’une superficie de 31 hectares a été préservé d’un énième projet de « dynamisation économique ». À la lisière de la ville d’Arlon, l’ancienne sablière de Schoppach où animaux et plantes sauvages cohabitaient avec les balades dominicales, est menacée, depuis son rachat auprès des pouvoirs publics par l’intercommunale IDELUX-AIVE, pour un projet de zoning industriel.

Des personnes ont dès lors, en octobre 2019, décidé d’occuper cette forêt destinée à être rasée, afin de la défendre face aux immeubles, aux parkings, au béton, répondant ainsi concrètement à un appel de riverains désespérés par le manque d’attention porté à leurs voix. Rapidement, de concert avec le soutien d’une partie de la population locale, des formes de vie attentives à l’environnement s’y sont développées, abritées par les arbres et encouragées par les trilles des oiseaux.

En effet, l’ancienne sablière de Schoppach est répertoriée comme « site de grand intérêt biologique » en raison des nombreuses espèces qui y ont trouvé refuge, dont deux espèces de papillons menacées et plusieurs plantes protégées ; ou encore qui pourraient y retrouver refuge, telle l’hirondelle des rivages et le triton crêté. Et, depuis quelques mois, on peut y remarquer la présence et la pariade d’un couple de hiboux grand-duc.

Sur le site, côté humain, à travers la succession des saisons, et malgré les intimidations et les incriminations, ont été créés, dans le respect de chaque individu et par le biais de prises de décisions collectives et démocratiques, un journal, des rencontres thématiques, des ateliers, un recueil de poésie et de photographies, un court-métrage, une université populaire, un potager. Sept lieux de vie y ont été construits, d’autres sont en cours de construction ou prévus.

La sablière et sa forêt sont en danger de disparition définitive. La probabilité d’une intervention policière d’envergure est réelle. Et des politiciens exhortent à répétition les occupants à vider les lieux. Que ces derniers entendent protéger.

Dans un contexte où la prédation industrielle permanente est notamment à l’origine de la situation sanitaire intolérable que nous subissons, ainsi que des catastrophes climatiques et sociales qui nous sont promises, cette volonté d’expulsion de la part de planificateurs de profits économiques plus que douteux, volonté d’expulsion qui risque d’être caractérisée par une répression sans ménagement envers les occupants ; dans ce contexte, de telles velléités sont particulièrement indécentes et inacceptables.

Plus une parcelle de nos paysages, plus un centimètre de nos terres ne doit céder au béton, sous aucun prétexte.

Textes reçus en soutien à cet appel

Nous n’avons jamais eu autant d’urgence à protéger la diversité biologique qu’aujourd’hui. Il nous faut la comprendre et entrer en dialogue positif avec elle afin d’assurer un avenir à l’humanité.

Toutes les occasions de protection, toutes les offres naturelles de richesses constituent des sites de haute pédagogie pour nous remettre en situation d’entendement avec le jardin que nous habitons : la planète.

La carrière d’Arlon fait partie de ces importantes opportunités.

La perception de ce site en tant que trésor naturel est une évidence. Les projets de compensation par les toitures plantées ou autres mascarades prévues par les financeurs des lotissements ne sont que arguments au service du marché, encore un greenwashing destiné à se donner bonne conscience.

L’imperméabilisation des sols et leur stérilisation par les toxiques d’usage contribuent à la diminution progressive des lieux de vie. La ZAD installée sur place est en accord avec la diversité et le vivant global du site. Le projet prévu est en opposition complète.

Je défends la Zablière estimant que cela fait partie des mesures utiles à tous aujourd’hui.

Gilles Clément, jardinier


La forêt brûle, mes frères de lait, mes sœurs de sang, mes âmes d’anges, la forêt brûle et nos cœurs sont en cendres. Je serai ce crieur, ce hurleur désespéré qui parle au nom du bois, de la terre et de l’eau, je serai ce suicidé d’amour en l’infini. La forêt brûle, on ne sait qui tenait la torche du paysan, du boulanger, du chef d’industrie, du banquier, du pétrolier ou du coureur automobile, du peintre à calicots ou du cultivateur d’hormones, on ne sait qui arrosait, on sait à qui sont les poumons.

Car les poumons sont partagés, mes frères de peur, mes sœurs de poings serrés, mes fruits d’alarme, partagés avec les mouches avec les aigles, avec les zèbres et les enfants, les fourmiliers, les colibris, les éléphants d’Asie et les dogues allemands. Oui, les rottweiller comme les bébés qui apprennent à boire, les tigres blancs et les ratons laveurs, les canaris dans leurs cages de verre, tous nous respirons le ciel et le voici plein de fumées.

Il n’y a plus d’eau, mes frères de pluie, mes sœurs de sel, mes esprits clairs, il n’y a plus d’eau dans les sources du monde. Des poissons centenaires sautent sur le dos, asphyxiant sur un lit de pierre et nous continuons à rire, écoutant le discours des présidents marbrés. Ces paroles de soufre sur le micro de bois sont d’autres allumettes.

Et toi, ma belle en chambre, mon amour d’eau, ma surface de peau visible, celle dont je tiens la main, je te ferai une maison habitée de guitares et de fenêtres rondes, envahie de rivières et de fleurs sans balcon, une belle maison, une maison invisible à toute caméra, un nid de plumes d’orge, un ventre de dauphin au sourire de nacre, un abri pour la pluie et pour toute fumée, je signerai sur tes oreilles mes plus beaux mots de mousse, mes plus doux traits de paille, je te murmurerai un mot, un seul, qui liera nos doigts, un mot, un seul, qui soudera nos ongles en ces moments de chute là qui font de nous des parachutiste tout au milieu du gouffre, des funambules en envol libre, des montgolfières au-dessus du brasier.

Que reste-t-il à faire ? Mes frères de cris, mes sœurs de craie, que reste-t-il à faire ? Mes taiseurs de panique, dites-leur. Dites-leur que vous les aimez. Maintenant. Dites-leur. Dites-leur que vous les aimez. Maintenant. Dites-leur que vous les aimez maintenant. Maintenant. Dites-leur.

Timotéo Sergoï, poète, dessinateur, comédien


Je soutiens l’appel à la solidarité avec la ZAD d’Arlon.

La défense des services publics et la lutte contre les inégalités constituent les fers de lance de nos combats au quotidien.

Mais aujourd’hui plus que jamais la convergence des luttes est indispensable pour lutter contre la prédation des terres, la destruction du Vivant et la confiscation de la démocratie par les intérêts financiers.

Défendre la Zablière c’est assurer un futur pour les générations futures et arrêter la barbarie du système capitaliste inique.

Mathieu Verhaeghen, président CGSP ALR BRU


Chers zadistes,

Vos adversaires se réclament d’une « croissance durable » pour leurs projet de zoning…

Rassurez-les : le réchauffement climatique, la disparition des forêts, des oiseaux, des insectes, des mammifères, des glaciers, la dégradation de l’air, de l’eau, des sols, la bétonisation, tout cela est en croissance durable, d’une durabilité accélérée, triomphante.

Et tenez bon. Dans le froid, à la dure, avec les solidarités qui vous entourent et votre extraordinaire jeunesse. Entre ville, autoroutes et nature enclavée, dans ce chaudron exigu à quoi se réduisent désormais nos existences. Dans vos cabanes, vos tranchées, votre présent de combat.

Demain se fera avec vous.

Caroline Lamarche, auteure


Il est beau qu’un parti des oiseaux résiste à la bétonisation du monde industriel, car la pandémie actuelle montre l’échec de ce monde à assurer la santé planétaire. Il est urgent d’empêcher l’expulsion de la ZAD d’Arlon.

Frédéric Keck, directeur de recherche CNRS


En soutien à la zablière.

Alors que les effets de la pandémie – et les restrictions de liberté – se font sentir depuis près d’un an maintenant, il serait temps de s’arrêter quelques instants sur les causes l’épidémie. Bien que l’origine du virus n’ait été formellement identifiée à ce jour, tout porte à croire que l’extractivisme est la cause première de la situation que nous connaissons. Il est largement largement démontré que nos modes de vies sont à l’origine de la multiplication des zoonoses, les infections transmises par les espèces animales.

Artificialisation, déforestation, élevage intensif, productivisme et quête maladive du profit ont constitué le cocktail pour cette épidémie et les futures…

Le bon sens élémentaire devrait nous pousser à stopper tous les projets visant à réduire les habitats naturels, à remplacer des bois par du béton, à installer une zone industrielle sur la sablière de Schoppach.

En soutien à la nature qui se défend et à ceux qui la défendent, en soutien aux luttes contre l’artificialisation de la nature et contre l’expulsion de la zablière.

En vous souhaitant bien du courage en ces temps étranges,

Romain Gelin, chercheur Gresea


Que les reprises s’éternisent

« Paix aux cabanes ! Guerre aux palais ! »

Georg Büchner

J’ai été à la ZAD d’Arlon à deux reprises. En été et puis en hiver. À deux reprises le même bouleversement tranquille. La ZAD d’Arlon m’est apparue comme ceci. Au bord de l’asphalte, à la périphérie entre petite ville de province et axe autoroutier, une banderole demandant justice pour un jeune décédé lors d’une intervention policière accrochée devant une enclave d’arbres. On pénètre dans l’ombre de la forêt sur un sentier. Le silence devient palpable. Outre le sentier, quelques aménagements discrets, un pont, des balustrades de troncs, une autre banderole, témoignent de la présence humaine dans les bois. Ensuite une première cabane, non, plutôt un fantastique nid pour flibustiers, et on arrive à une clairière. Là, près de bâches et de piliers en bois se sert le café, s’échangent les salutations, est stockée l’eau potable près d’un poêle et d’une gazinière. En moi se mêlent soulagement et timidité, engendrés par un imaginaire qui veut se confronter au concret.

Plus loin, d’un côté la sapinière, de l’autre une végétation plus variée, fougères, buissons, hêtres, fourrés humides et une pente sombre qui mène à une lisière bellement sauvage constituant la frontière. Au-delà, une route et le palais postmoderne des planificateurs. Mais, ne quittons pas les arbres. Sous lesquels sont abritées d’autres cabanes qui complètent le paysage, l’une d’entre elles réservée uniquement aux femmes. Et au bout, où le terrain s’éclaircit et se resserre, bordé de falaises et de bouleaux, un potager, les deux dernières cabanes et une autre cuisine collective. Et partout l’odeur de l’écorce et de la sève, les couleurs rassurantes de la terre, le ciel qui s’attrape par les frondaisons, la présence invisible de modestes animaux sauvages. Le sol est épais et argileux. Le grincement sporadique des branches semble impassible. Et les chants et les élancements imprévisibles des oiseaux partout sur tout le territoire. L’ayant parcouru, une évidence, souveraine, limpide, s’impose ; ici c’est la terre qui concède les droits et il est absolument hors de question qu’elle soit anéantie.

La première fois que je m’y suis rendu, c’était pour participer à une université populaire, la deuxième pour un chantier collectif. À deux reprises, le premier soir il y eut des lectures de poèmes accompagnées d’improvisations musicales. L’écoute et le respect qui animaient lectrices et lecteurs, les uns plus chevronnés, d’autres débutants, étaient parfaitement impeccables. À deux reprises aussi, une partie du lendemain était dédié à la réflexion et à la discussion politique. Que ce soit sur le plan poétique ou sur celui politique, qui dit en passant, s’interpénétraient allègement, indissociablement liés, guidés par un même souci du vivant et un même désir de liberté (et une même finalité d’amour), l’implication était sincère, profonde et avertie. Et j’ai pu constater qu’à la ZAD s’expérimente réellement une autre manière de former une communauté humaine ; l’égalité des genres, celle des origines, la démocratie directe, une rupture tangible avec le capitalisme destructeur et psychotique, une hospitalité et un accueil allant de soi, une créativité basée sur l’échange et le partage, des chaleurs amicales à latent caractère éruptif, des corps qui ont conscience de soi, et, bien sûr, une attention très poussée envers le milieu naturel. À deux reprises je comptais rester une nuit supplémentaire mais je suis retourné plus tôt que prévu à la ville, tant les dialogues et les émotions avaient été intenses qu’il me fallait m’isoler pour clarifier tout ce que je venais d’apprendre.

Mes courts séjours à la ZAD se sont passés au temps de la pandémie. Harassé par des mesures d’exception liberticides, je me suis retrouvé en territoire autonome où il était possible de se débarrasser en quelques souffles de l’asphyxie de l’époque. Et nous connaissons la cause de la maladie mondiale qui nous ravage depuis quelques saisons. Celle-là même que les zadistes refusent et combattent courageusement et généreusement au quotidien. Cette forêt est une reprise et elle vivra dans le passé, le présent et l’avenir, d’autant plus que là où la vie s’incarne véritablement, l’éternité est une succession d’instants.

Aujourd’hui je suis inquiet pour cette beauté rencontrée dans la forêt et les sous-bois, mais j’ai envie d’affirmer que je retournerai, que nous retournerons à de nombreuses reprises à la ZAD et nous serons de moins en moins seuls. Pour cela il est impératif de protéger cette enclave contre toute prédation consistant en intérêts économiques désuets et en plaines de béton. En plus de la protéger, il faut en créer le plus possible partout. Dans les campagnes et dans les quartiers. Afin que ces zones du vivant en résistance créative deviennent pays qu’on habitera enfin.

Tom Nisse, poète, auteur, Bruxelles, 25-26.01.21


Il me semble vital qu’il existe des lieux de vie, des lieux où une solidarité avec notre mère nature existe, avec des gens qui veulent vivre autrement. Il est vital que vive autre chose que la monétarisation. Il est essentiel qu’il y ait des lieux qui laissent uniquement le cœur parler.

Faites-en un lieu de libre d’accès à qui veut.

Merci et bon vent à la vie.

Jean-Luc Piraux, comédien


Bonjour,

Je m’oppose à la destruction d’espaces naturels d’intérêt biologique.

Merci pour votre combat.

Bien à vous,

Laura Pok, enseignante


Je suis allée sur la zad dimanche. Ces jeunes d’à peine 20 ans, sont formidables ! Ils y ont bâti avec art de l’utopie, y ont fait preuve de savoir-faire (il faut voir la magnifique table sur laquelle on s’y réunit, faite de bois coupé sur place, sur une parcelle emplie de pins malades, prêts à tomber – la cabane haut perchée dans les arbres…), d’imagination en organisant leur territoire par contrées, comme un nouveau pays qu’on explore, et sur lequel on nomme, pour s’y repérer. Ils étaient là dans la neige et la boue, le froid, protégés par de simples bâches reposant sur de belles charpentes. Ils y sont pour protéger un bout de terre, riche de son biotope, pour défendre que notre planète doit être envisagée comme un être vivant et que la créativité doit s’envisager autrement que par l’exploitation. Ils y sont dans la joie, malgré la violence policière. Allons les voir, soutenons-les, afin de faire reculer le droit a détruire qu’induit la propriété privée, Défendu par ceux que nous payons… la police. Du reste, n’est il pas écrit sur les contrats d’achat ou de location que nous occuperons le bien  »en bon père de famille » (formule complètement parlante de notre civilisation) ? N’hésitez pas à chercher et voir ce que d’autres zadistes ont réussi. Les dernières victoires retentissantes… Notre-Dame-des-Landes ou Sivens, mais bien avant, regardez  »Tous au Larzac » ou plus près de chez nous  »La bataille de l’Eau Noire ». Des films inspirants sur la défense du commun, par le commun, dans la paix. Des combats qui ont fait des morts, comme Rémy Fraisse. Des combats salués par la justice après des années. Donc ne laissons pas tomber ces jeunes.

Sofia Corte Real, artiste intervenante en milieu de soin psychiatrique, cofondatrice de la coopérative agricole à finalité sociale Fan(e)s De Carotte, 26.01.21


Bonjour,

Vous avez tout mon soutien pour cette juste et belle cause.

Vive les arbres et le sable

Bien à vous

Christophe Terlinden, Maison Espagnole, Grupont


Anne Mortiaux de Bruxelles, plasticienne, enseignante

de tout cœur avec cette lutte

et cette énergie collective nécessaire

et vitale


Le « capitalisme vert » est un oxymore. On n’arrêtera pas la catastrophe écologique en cours dans le cadre du productivisme. Il faut d’urgence et démocratiquement produire moins, transporter moins, partager les richesses. Il n’y a pas de luttes mineures, pas de hiérarchie des combats. De Standing Rock à Notre-Dame-des-Landes, de l’Amazonie aux mines allemandes de lignite, nous sommes de plus en plus nombreux à dire « Ende Gelände », Ya Basta, ça suffit! Toute résistance auto-organisée à la bétonisation, à la destruction des écosystèmes et à la marchandisation du vivant aide à jeter du sable dans les engrenages de la machine mortifère. Toute lutte en défense des territoires apporte une pierre à la grande barricade de la Blockadia. Solidarité avec les zadistes d’Arlon, non à l’expulsion!

Daniel Tanuro, auteur, ingénieur agronome environnementaliste 26 janvier 2021


Bonjour,

Je signe en tant que Professeur en géographie à l’ULB.

Je signe aussi car il est impératif de conserver les espaces riche en biodiversité dans le contexte du changement climatique et des pratiques agricoles et forestières néfastes pour l’environnement. De plus, je suis certaine que d’autres solutions sont possibles pour répondre à la demande d’espaces des industriels, qu’il existe de multiples zoning peu remplis en Wallonie, que souvent ces industries y installent des bureaux qui n’ont aucune raison d’exister de façon isolée en dehors des villes, loin des logements, commerces, transports en commun, enlèvement des ordures, raccordement à l’eau, l’électricité, …

Courage dans cette lutte.

Bien cordialement,

Eléonore Wolff


Un projet qui artificialise encore un peu plus les terres naturelles qui nous restent. Un projet qui va se traduire par de nouvelles émissions de gaz à effet de serre et un recul des puits de carbone. Un projet qui ne s’est pas fait dans la concertation avec les riverains. Un projet du vieux monde qui nous prépare une planète invivable. Merci aux habitants d’Arlon qui combattent ce projet néfaste pour notre futur à tous. Vive la zablière !

Benoît Borrits, chercheur indépendant, auteur de Au-delà de la propriété et de Virer les actionnaires


Pour un monde où la décroissance est LA solution, un zoning industriel n’est pas d’à propos, d’autant plus sur une zone d’intérêt biologique. Élargissons plutôt les zones protégées.

Nathalie Sorel


Bonjour,

Je suis scandalisé par ce projet de destruction et d’industrialisation de la ZAD à côté d’Arlon, et je vous demande de repenser vos projets à la lumière de l’évolution de la société d’aujourd’hui: espaces verts, circuits courts, patrimoine, économie locale et qualité de vie.

Bien à vous

Toine Thys, un musicien belge connu et reconnu internationalement dans les domaines du jazz, des musiques du monde et de la pop.


Je soutiens l’appel à la conservation du refuge à la biodiversité de l’ancienne sablière de Schoppach dite « ZAD d’Arlon ». Stop au béton qui empêche la capture du carbone et fait ruisseler les pluies.

Hadrien Peters, citoyen


Bonjour

Je me joins à vous pour cet appel d’urgence.

Mon métier est enseignante artistique et je suis convaincue qu’il y a d’autres moyens que de raser quelque chose de précieux pour y implanter un énième zoning industriel…
Comme si il s’avérait que ce soit nécessaire !!!!

Véronique Delmelle


La sablière et sa forêt doivent être préservées de nouvelles constructions pour le bien-être de tous et de la planète.

Merci

Charlotte Sampermans, coordinatrice socio-culturelle à Sart-Risbart.


Bonjour,

Je soutiens avec enthousiasme la mobilisation de la ZAD d’Arlon,

Nicole Van Enis, citoyenne


Compagnes et compagnons,

je tiens à exprimer mon soutien sans réserve à la Zad d’Arlon. En ces temps où la logique du profit détruit l’environnement naturel, le climat et la vie des espèces, lutter contre la déshumanisation revêt une légitimité dont aucune répression ne pourra venir à bout. Le pouvoir des multinationales, dont les États ne sont que les instruments, s’effrite et s’use sous la pression de ses contradictions internes. Bien que tout soit agencé pour nous entraîner dans sa ruine, nous disposons, avec les mouvements autogestionnaires qui s’esquissent partout dans le monde, de la capacité d’opposer à l’oppression une volonté de vivre qui ne cesse de renaître et de reparaître là-même où on la croit définitivement écrasée.

Ne renonçons jamais !

Raoul Vaneigem, écrivain


Salut.

Je signe,

Je m’appelle Leslie de Geyter, j’habite Anderlecht et je fais rien depuis un moment, j’étais stagehand à Forest National.

Mais là je vais mettre mon deuxième gamin au monde la semaine prochaine. J’ai pour ce petit bonhomme autant d’impératifs que pour le premier, et le premier, c’est de lui apprendre les priorités. Celle d’abord de préserver ce que la nature nous a préparé depuis tellement, tellement d’années… Rien n’est à nous. On visite, on repart, on laisse pour les suivants. Rouge de honte, que je suis, en voyant les parcelles de nature qu’il nous reste. Il est temps de réveiller des gens pour de bonnes raisons. (Merde, des Grands Ducs… waaaaaawww et mon fils les adore! :p)

Je suis pas ds les réseaux sociaux, mais je fais savoir autour.

Bonne merde. Courage.

Tchuss


Premiers signataires :

Caroline Lamarche, auteure

Thierry Paquot, philosophe

Isabelle Stengers, philosophe

Frédéric Keck, directeur de recherche CNRS

Anne Penders, auteure

Timotéo Sergoï, poète, dessinateur, comédien

Gilles Clément, jardinier

Maïa Chauvier, actrice

Mathieu Verhaeghen, président CGSP ALR BRU

Renaud-Selim Sanli, libraire (librairie Météores, Bruxelles)

Antoine Boute, écrivain

Paul Hermant, auteur, chroniqueur

Tom Nisse, poète, auteur

Roland Devresse, poète, éditeur

Carla Nagels, professeure d’université à l’ULB, acteurice des temps présents

Jean Delval, éditeur (Éditions du Cerisier, Mons)

Romain Gelin, chercheur Gresea

Bernard Boccara, photographe freelance

Sixtine van Outryve, doctorante

Nicolas Ankoudinoff, chanteur, saxophoniste

Céline Estenne, dramaturge, comédienne

Thierry Lefèvre, comédien tendance poétique

Jean-Luc Piraux, comédien

Nathalie Rjewski, comédienne

Bénédikte Zitouni, professeure, sociologue, à l’Université Saint-Louis Bruxelles

Laura Pok, enseignante

Sofia Corte Real, artiste intervenante en milieu de soin psychiatrique, cofondatrice de la coopérative agricole à finalité sociale Fan(e)s De Carotte

Christophe Terlinden, Maison Espagnole, Grupont

Anne Mortiaux, plasticienne, enseignante

Bruno Marin, comédien, metteur en scène, enseignant INSAS (Bruxelles) et arts au carré (Mons)

Daniel Tanuro, auteur, ingénieur agronome environnementaliste

Catherine Smet, professeur en académie de musique

Chantal Maes, enseignante

Béatrice Didier, artiste, citoyenne

Michèle Massina, thérapeute, enseignante

Lucas Van den Abeele, agroéconomiste

Guillermo Kozlowski, philosophe, Les singes en hiver

Aliette Griz, autrice

Lisa Kohl, artiste plasticienne

Fanchon Daemers, artiste

Pascal Leclercq, poète

Frédérique Bianchi, formatrice

Francine Bolle, historienne à l’ULB

Carole Marks Moron, organisatrice communautaire

Isabelle Lamouline, artiste

Maxe Doutrelepont, étudiante

Veronika Mabardi, autrice, enseignante

Inge Braeckman, poète-écrivaine

Alice Perret, musicienne

Daniel Bachet, professeur émérite de sociologie à l’Université d’Evry-Paris-Saclay

Benoît Borrits, chercheur indépendant

Joëlle Baumerder, citoyenne

Yannik Rihoux, chargé de projet au Community Land Trust Bruxelles

Eléonore Wolff, professeur en géographie à l’ULB

Baptiste Morizot, philosophe, écrivain

Nathalie Sorel, employé

Toine Thys, musicien

Myriam Mollet, chargée en communication au Collectif du Lion

Michel Debrulle, musicien

Miguel Benasayag, philosophe

Nicola Lancerotti, musicien

Hadrien Peters, citoyen

Véronique Delmelle, enseignante artistique

Sébastien Gratoir, enseignant, comédien-animateur

Hugues Warin, professeur Histoire du jazz (Conservatoire Bxl), animateur (Point Culture)

Tarek Essaker, poète, dramaturge

Charlotte Sampermans, coordinatrice socio-culturelle

Nicole Van Enis, citoyenne

Marie-Christine Moriau, pensionnée, ex-professeur à l’ESA Saint-Luc

Aline Fares, conférencière, auteure

Jean-Michel Decroly, professeur de géographie humaine et de démographie à l’ULB

Raoul Vaneigem, écrivain

Carmelo Virone, auteur

Leslie De Geyter, maman

Mathieu Bietlot, directeur de la Maison du Livre, Bruxelles