Depuis maintenant plus d’un an, un bois d’une superficie de 31 hectares a été préservé d’un énième projet de « dynamisation économique ». À la lisière de la ville d’Arlon, l’ancienne sablière de Schoppach où animaux et plantes sauvages cohabitaient avec les balades dominicales, est menacée, depuis son rachat auprès des pouvoirs publics par l’intercommunale IDELUX-AIVE, pour un projet de zoning industriel.
Des personnes ont dès lors, en octobre 2019, décidé d’occuper cette forêt destinée à être rasée, afin de la défendre face aux immeubles, aux parkings, au béton, répondant ainsi concrètement à un appel de riverains désespérés par le manque d’attention porté à leurs voix. Rapidement, de concert avec le soutien d’une partie de la population locale, des formes de vie attentives à l’environnement s’y sont développées, abritées par les arbres et encouragées par les trilles des oiseaux.
En effet, l’ancienne sablière de Schoppach est répertoriée comme « site de grand intérêt biologique » en raison des nombreuses espèces qui y ont trouvé refuge, dont deux espèces de papillons menacées et plusieurs plantes protégées ; ou encore qui pourraient y retrouver refuge, telle l’hirondelle des rivages et le triton crêté. Et, depuis quelques mois, on peut y remarquer la présence et la pariade d’un couple de hiboux grand-duc.
Sur le site, côté humain, à travers la succession des saisons, et malgré les intimidations et les incriminations, ont été créés, dans le respect de chaque individu et par le biais de prises de décisions collectives et démocratiques, un journal, des rencontres thématiques, des ateliers, un recueil de poésie et de photographies, un court-métrage, une université populaire, un potager. Sept lieux de vie y ont été construits, d’autres sont en cours de construction ou prévus.
La sablière et sa forêt sont en danger de disparition définitive. La probabilité d’une intervention policière d’envergure est réelle. Et des politiciens exhortent à répétition les occupants à vider les lieux. Que ces derniers entendent protéger.
Dans un contexte où la prédation industrielle permanente est notamment à l’origine de la situation sanitaire intolérable que nous subissons, ainsi que des catastrophes climatiques et sociales qui nous sont promises, cette volonté d’expulsion de la part de planificateurs de profits économiques plus que douteux, volonté d’expulsion qui risque d’être caractérisée par une répression sans ménagement envers les occupants ; dans ce contexte, de telles velléités sont particulièrement indécentes et inacceptables.
Plus une parcelle de nos paysages, plus un centimètre de nos terres ne doit céder au béton, sous aucun prétexte.
Textes reçus en soutien à cet appel
Nous n’avons jamais eu autant d’urgence à protéger la diversité biologique qu’aujourd’hui. Il nous faut la comprendre et entrer en dialogue positif avec elle afin d’assurer un avenir à l’humanité.
Toutes les occasions de protection, toutes les offres naturelles de richesses constituent des sites de haute pédagogie pour nous remettre en situation d’entendement avec le jardin que nous habitons : la planète.
La carrière d’Arlon fait partie de ces importantes opportunités.
La perception de ce site en tant que trésor naturel est une évidence. Les projets de compensation par les toitures plantées ou autres mascarades prévues par les financeurs des lotissements ne sont que arguments au service du marché, encore un greenwashing destiné à se donner bonne conscience.
L’imperméabilisation des sols et leur stérilisation par les toxiques d’usage contribuent à la diminution progressive des lieux de vie. La ZAD installée sur place est en accord avec la diversité et le vivant global du site. Le projet prévu est en opposition complète.
Je défends la Zablière estimant que cela fait partie des mesures utiles à tous aujourd’hui.
Gilles Clément, jardinier
La forêt brûle, mes frères de lait, mes sœurs de sang, mes âmes d’anges, la forêt brûle et nos cœurs sont en cendres. Je serai ce crieur, ce hurleur désespéré qui parle au nom du bois, de la terre et de l’eau, je serai ce suicidé d’amour en l’infini. La forêt brûle, on ne sait qui tenait la torche du paysan, du boulanger, du chef d’industrie, du banquier, du pétrolier ou du coureur automobile, du peintre à calicots ou du cultivateur d’hormones, on ne sait qui arrosait, on sait à qui sont les poumons.
Car les poumons sont partagés, mes frères de peur, mes sœurs de poings serrés, mes fruits d’alarme, partagés avec les mouches avec les aigles, avec les zèbres et les enfants, les fourmiliers, les colibris, les éléphants d’Asie et les dogues allemands. Oui, les rottweiller comme les bébés qui apprennent à boire, les tigres blancs et les ratons laveurs, les canaris dans leurs cages de verre, tous nous respirons le ciel et le voici plein de fumées.
Il n’y a plus d’eau, mes frères de pluie, mes sœurs de sel, mes esprits clairs, il n’y a plus d’eau dans les sources du monde. Des poissons centenaires sautent sur le dos, asphyxiant sur un lit de pierre et nous continuons à rire, écoutant le discours des présidents marbrés. Ces paroles de soufre sur le micro de bois sont d’autres allumettes.
Et toi, ma belle en chambre, mon amour d’eau, ma surface de peau visible, celle dont je tiens la main, je te ferai une maison habitée de guitares et de fenêtres rondes, envahie de rivières et de fleurs sans balcon, une belle maison, une maison invisible à toute caméra, un nid de plumes d’orge, un ventre de dauphin au sourire de nacre, un abri pour la pluie et pour toute fumée, je signerai sur tes oreilles mes plus beaux mots de mousse, mes plus doux traits de paille, je te murmurerai un mot, un seul, qui liera nos doigts, un mot, un seul, qui soudera nos ongles en ces moments de chute là qui font de nous des parachutiste tout au milieu du gouffre, des funambules en envol libre, des montgolfières au-dessus du brasier.
Que reste-t-il à faire ? Mes frères de cris, mes sœurs de craie, que reste-t-il à faire ? Mes taiseurs de panique, dites-leur. Dites-leur que vous les aimez. Maintenant. Dites-leur. Dites-leur que vous les aimez. Maintenant. Dites-leur que vous les aimez maintenant. Maintenant. Dites-leur.
Timotéo Sergoï, poète, dessinateur, comédien
Je soutiens l’appel à la solidarité avec la ZAD d’Arlon.
La défense des services publics et la lutte contre les inégalités constituent les fers de lance de nos combats au quotidien.
Mais aujourd’hui plus que jamais la convergence des luttes est indispensable pour lutter contre la prédation des terres, la destruction du Vivant et la confiscation de la démocratie par les intérêts financiers.
Défendre la Zablière c’est assurer un futur pour les générations futures et arrêter la barbarie du système capitaliste inique.
Mathieu Verhaeghen, président CGSP ALR BRU
Chers zadistes,
Vos adversaires se réclament d’une « croissance durable » pour leurs projet de zoning…
Rassurez-les : le réchauffement climatique, la disparition des forêts, des oiseaux, des insectes, des mammifères, des glaciers, la dégradation de l’air, de l’eau, des sols, la bétonisation, tout cela est en croissance durable, d’une durabilité accélérée, triomphante.
Et tenez bon. Dans le froid, à la dure, avec les solidarités qui vous entourent et votre extraordinaire jeunesse. Entre ville, autoroutes et nature enclavée, dans ce chaudron exigu à quoi se réduisent désormais nos existences. Dans vos cabanes, vos tranchées, votre présent de combat.
Demain se fera avec vous.
Caroline Lamarche, auteure
Il est beau qu’un parti des oiseaux résiste à la bétonisation du monde industriel, car la pandémie actuelle montre l’échec de ce monde à assurer la santé planétaire. Il est urgent d’empêcher l’expulsion de la ZAD d’Arlon.
Frédéric Keck, directeur de recherche CNRS
En soutien à la zablière.
Alors que les effets de la pandémie – et les restrictions de liberté – se font sentir depuis près d’un an maintenant, il serait temps de s’arrêter quelques instants sur les causes l’épidémie. Bien que l’origine du virus n’ait été formellement identifiée à ce jour, tout porte à croire que l’extractivisme est la cause première de la situation que nous connaissons. Il est largement largement démontré que nos modes de vies sont à l’origine de la multiplication des zoonoses, les infections transmises par les espèces animales.
Artificialisation, déforestation, élevage intensif, productivisme et quête maladive du profit ont constitué le cocktail pour cette épidémie et les futures…
Le bon sens élémentaire devrait nous pousser à stopper tous les projets visant à réduire les habitats naturels, à remplacer des bois par du béton, à installer une zone industrielle sur la sablière de Schoppach.
En soutien à la nature qui se défend et à ceux qui la défendent, en soutien aux luttes contre l’artificialisation de la nature et contre l’expulsion de la zablière.
En vous souhaitant bien du courage en ces temps étranges,
Romain Gelin, chercheur Gresea
Que les reprises s’éternisent
« Paix aux cabanes ! Guerre aux palais ! »
Georg Büchner
J’ai été à la ZAD d’Arlon à deux reprises. En été et puis en hiver. À deux reprises le même bouleversement tranquille. La ZAD d’Arlon m’est apparue comme ceci. Au bord de l’asphalte, à la périphérie entre petite ville de province et axe autoroutier, une banderole demandant justice pour un jeune décédé lors d’une intervention policière accrochée devant une enclave d’arbres. On pénètre dans l’ombre de la forêt sur un sentier. Le silence devient palpable. Outre le sentier, quelques aménagements discrets, un pont, des balustrades de troncs, une autre banderole, témoignent de la présence humaine dans les bois. Ensuite une première cabane, non, plutôt un fantastique nid pour flibustiers, et on arrive à une clairière. Là, près de bâches et de piliers en bois se sert le café, s’échangent les salutations, est stockée l’eau potable près d’un poêle et d’une gazinière. En moi se mêlent soulagement et timidité, engendrés par un imaginaire qui veut se confronter au concret.
Plus loin, d’un côté la sapinière, de l’autre une végétation plus variée, fougères, buissons, hêtres, fourrés humides et une pente sombre qui mène à une lisière bellement sauvage constituant la frontière. Au-delà, une route et le palais postmoderne des planificateurs. Mais, ne quittons pas les arbres. Sous lesquels sont abritées d’autres cabanes qui complètent le paysage, l’une d’entre elles réservée uniquement aux femmes. Et au bout, où le terrain s’éclaircit et se resserre, bordé de falaises et de bouleaux, un potager, les deux dernières cabanes et une autre cuisine collective. Et partout l’odeur de l’écorce et de la sève, les couleurs rassurantes de la terre, le ciel qui s’attrape par les frondaisons, la présence invisible de modestes animaux sauvages. Le sol est épais et argileux. Le grincement sporadique des branches semble impassible. Et les chants et les élancements imprévisibles des oiseaux partout sur tout le territoire. L’ayant parcouru, une évidence, souveraine, limpide, s’impose ; ici c’est la terre qui concède les droits et il est absolument hors de question qu’elle soit anéantie.
La première fois que je m’y suis rendu, c’était pour participer à une université populaire, la deuxième pour un chantier collectif. À deux reprises, le premier soir il y eut des lectures de poèmes accompagnées d’improvisations musicales. L’écoute et le respect qui animaient lectrices et lecteurs, les uns plus chevronnés, d’autres débutants, étaient parfaitement impeccables. À deux reprises aussi, une partie du lendemain était dédié à la réflexion et à la discussion politique. Que ce soit sur le plan poétique ou sur celui politique, qui dit en passant, s’interpénétraient allègement, indissociablement liés, guidés par un même souci du vivant et un même désir de liberté (et une même finalité d’amour), l’implication était sincère, profonde et avertie. Et j’ai pu constater qu’à la ZAD s’expérimente réellement une autre manière de former une communauté humaine ; l’égalité des genres, celle des origines, la démocratie directe, une rupture tangible avec le capitalisme destructeur et psychotique, une hospitalité et un accueil allant de soi, une créativité basée sur l’échange et le partage, des chaleurs amicales à latent caractère éruptif, des corps qui ont conscience de soi, et, bien sûr, une attention très poussée envers le milieu naturel. À deux reprises je comptais rester une nuit supplémentaire mais je suis retourné plus tôt que prévu à la ville, tant les dialogues et les émotions avaient été intenses qu’il me fallait m’isoler pour clarifier tout ce que je venais d’apprendre.
Mes courts séjours à la ZAD se sont passés au temps de la pandémie. Harassé par des mesures d’exception liberticides, je me suis retrouvé en territoire autonome où il était possible de se débarrasser en quelques souffles de l’asphyxie de l’époque. Et nous connaissons la cause de la maladie mondiale qui nous ravage depuis quelques saisons. Celle-là même que les zadistes refusent et combattent courageusement et généreusement au quotidien. Cette forêt est une reprise et elle vivra dans le passé, le présent et l’avenir, d’autant plus que là où la vie s’incarne véritablement, l’éternité est une succession d’instants.
Aujourd’hui je suis inquiet pour cette beauté rencontrée dans la forêt et les sous-bois, mais j’ai envie d’affirmer que je retournerai, que nous retournerons à de nombreuses reprises à la ZAD et nous serons de moins en moins seuls. Pour cela il est impératif de protéger cette enclave contre toute prédation consistant en intérêts économiques désuets et en plaines de béton. En plus de la protéger, il faut en créer le plus possible partout. Dans les campagnes et dans les quartiers. Afin que ces zones du vivant en résistance créative deviennent pays qu’on habitera enfin.
Tom Nisse, poète, auteur, Bruxelles, 25-26.01.21
Il me semble vital qu’il existe des lieux de vie, des lieux où une solidarité avec notre mère nature existe, avec des gens qui veulent vivre autrement. Il est vital que vive autre chose que la monétarisation. Il est essentiel qu’il y ait des lieux qui laissent uniquement le cœur parler.
Faites-en un lieu de libre d’accès à qui veut.
Merci et bon vent à la vie.
Jean-Luc Piraux, comédien
Je m’oppose à la destruction d’espaces naturels d’intérêt biologique.
Merci pour votre combat.
Laura Pok, enseignante
Je suis allée sur la zad dimanche. Ces jeunes d’à peine 20 ans, sont formidables ! Ils y ont bâti avec art de l’utopie, y ont fait preuve de savoir-faire (il faut voir la magnifique table sur laquelle on s’y réunit, faite de bois coupé sur place, sur une parcelle emplie de pins malades, prêts à tomber – la cabane haut perchée dans les arbres…), d’imagination en organisant leur territoire par contrées, comme un nouveau pays qu’on explore, et sur lequel on nomme, pour s’y repérer. Ils étaient là dans la neige et la boue, le froid, protégés par de simples bâches reposant sur de belles charpentes. Ils y sont pour protéger un bout de terre, riche de son biotope, pour défendre que notre planète doit être envisagée comme un être vivant et que la créativité doit s’envisager autrement que par l’exploitation. Ils y sont dans la joie, malgré la violence policière. Allons les voir, soutenons-les, afin de faire reculer le droit a détruire qu’induit la propriété privée, Défendu par ceux que nous payons… la police. Du reste, n’est il pas écrit sur les contrats d’achat ou de location que nous occuperons le bien »en bon père de famille » (formule complètement parlante de notre civilisation) ? N’hésitez pas à chercher et voir ce que d’autres zadistes ont réussi. Les dernières victoires retentissantes… Notre-Dame-des-Landes ou Sivens, mais bien avant, regardez »Tous au Larzac » ou plus près de chez nous »La bataille de l’Eau Noire ». Des films inspirants sur la défense du commun, par le commun, dans la paix. Des combats qui ont fait des morts, comme Rémy Fraisse. Des combats salués par la justice après des années. Donc ne laissons pas tomber ces jeunes.
Sofia Corte Real, artiste intervenante en milieu de soin psychiatrique, cofondatrice de la coopérative agricole à finalité sociale Fan(e)s De Carotte, 26.01.21
Vous avez tout mon soutien pour cette juste et belle cause.
Vive les arbres et le sable
Christophe Terlinden, Maison Espagnole, Grupont
De tout cœur avec cette lutte
et cette énergie collective nécessaire
et vitale
Anne Mortiaux de Bruxelles, plasticienne, enseignante
Le « capitalisme vert » est un oxymore. On n’arrêtera pas la catastrophe écologique en cours dans le cadre du productivisme. Il faut d’urgence et démocratiquement produire moins, transporter moins, partager les richesses. Il n’y a pas de luttes mineures, pas de hiérarchie des combats. De Standing Rock à Notre-Dame-des-Landes, de l’Amazonie aux mines allemandes de lignite, nous sommes de plus en plus nombreux à dire « Ende Gelände », Ya Basta, ça suffit! Toute résistance auto-organisée à la bétonisation, à la destruction des écosystèmes et à la marchandisation du vivant aide à jeter du sable dans les engrenages de la machine mortifère. Toute lutte en défense des territoires apporte une pierre à la grande barricade de la Blockadia. Solidarité avec les zadistes d’Arlon, non à l’expulsion!
Daniel Tanuro, auteur, ingénieur agronome environnementaliste 26 janvier 2021
Je signe car il est impératif de conserver les espaces riche en biodiversité dans le contexte du changement climatique et des pratiques agricoles et forestières néfastes pour l’environnement. De plus, je suis certaine que d’autres solutions sont possibles pour répondre à la demande d’espaces des industriels, qu’il existe de multiples zoning peu remplis en Wallonie, que souvent ces industries y installent des bureaux qui n’ont aucune raison d’exister de façon isolée en dehors des villes, loin des logements, commerces, transports en commun, enlèvement des ordures, raccordement à l’eau, l’électricité, …
Courage dans cette lutte.
Eléonore Wolff, professeur en géographie à l’ULB
Un projet qui artificialise encore un peu plus les terres naturelles qui nous restent. Un projet qui va se traduire par de nouvelles émissions de gaz à effet de serre et un recul des puits de carbone. Un projet qui ne s’est pas fait dans la concertation avec les riverains. Un projet du vieux monde qui nous prépare une planète invivable. Merci aux habitants d’Arlon qui combattent ce projet néfaste pour notre futur à tous. Vive la zablière !
Benoît Borrits, chercheur indépendant, auteur de Au-delà de la propriété et de Virer les actionnaires
Pour un monde où la décroissance est LA solution, un zoning industriel n’est pas d’à propos, d’autant plus sur une zone d’intérêt biologique. Élargissons plutôt les zones protégées.
Nathalie Sorel
Je suis scandalisé par ce projet de destruction et d’industrialisation de la ZAD à côté d’Arlon, et je vous demande de repenser vos projets à la lumière de l’évolution de la société d’aujourd’hui: espaces verts, circuits courts, patrimoine, économie locale et qualité de vie.
Toine Thys, un musicien belge connu et reconnu internationalement dans les domaines du jazz, des musiques du monde et de la pop.
Je soutiens l’appel à la conservation du refuge à la biodiversité de l’ancienne sablière de Schoppach dite « ZAD d’Arlon ». Stop au béton qui empêche la capture du carbone et fait ruisseler les pluies.
Hadrien Peters, citoyen
Je me joins à vous pour cet appel d’urgence.
Mon métier est enseignante artistique et je suis convaincue qu’il y a d’autres moyens que de raser quelque chose de précieux pour y implanter un énième zoning industriel…
Comme si il s’avérait que ce soit nécessaire !!!!
Véronique Delmelle
La sablière et sa forêt doivent être préservées de nouvelles constructions pour le bien-être de tous et de la planète.
Merci
Charlotte Sampermans, coordinatrice socio-culturelle à Sart-Risbart.
Je soutiens avec enthousiasme la mobilisation de la ZAD d’Arlon,
Nicole Van Enis, citoyenne
Compagnes et compagnons,
je tiens à exprimer mon soutien sans réserve à la Zad d’Arlon. En ces temps où la logique du profit détruit l’environnement naturel, le climat et la vie des espèces, lutter contre la déshumanisation revêt une légitimité dont aucune répression ne pourra venir à bout. Le pouvoir des multinationales, dont les États ne sont que les instruments, s’effrite et s’use sous la pression de ses contradictions internes. Bien que tout soit agencé pour nous entraîner dans sa ruine, nous disposons, avec les mouvements autogestionnaires qui s’esquissent partout dans le monde, de la capacité d’opposer à l’oppression une volonté de vivre qui ne cesse de renaître et de reparaître là-même où on la croit définitivement écrasée.
Ne renonçons jamais !
Raoul Vaneigem, écrivain
Je vais mettre mon deuxième gamin au monde la semaine prochaine. J’ai pour ce petit bonhomme autant d’impératifs que pour le premier, et le premier, c’est de lui apprendre les priorités. Celle d’abord de préserver ce que la nature nous a préparé depuis tellement, tellement d’années… Rien n’est à nous. On visite, on repart, on laisse pour les suivants. Rouge de honte, que je suis, en voyant les parcelles de nature qu’il nous reste. Il est temps de réveiller des gens pour de bonnes raisons. (Merde, des Grands Ducs… waaaaaawww et mon fils les adore! :p)
Je suis pas ds les réseaux sociaux, mais je fais savoir autour.
Bonne merde. Courage.
Leslie de Geyter, Anderlechtoise
À l’heure où des voix s’élèvent d’un peu partout pour crier que protéger les espaces verts, c’est protéger le vivant et que le vivant c’est AUSSI l’être humain, on ne devrait plus devoir mener de tels combats
Aujourd’hui, des énergies sont déployées pour replanter là où il y a encore moyen de le faire et ici l’imbécillité dictée par le mercantilisme et le manque d’imagination continue à vouloir saccager des zones où la diversité du vivant a réussi à reprendre place et ce pour le bonheur de bien des promeneurs.
Quel manque d’intelligence !
Alors OUI !
Je soutiens pleinement cette défense courageuse et éclairée de ce site de l’ancienne sablière de Schoppach classée « site de grand intérêt biologique »
Et
NON ! à ce projet de site industriel
Merci à tous les zadistes pour leur engagement
Amalia De Lorenzi, artiste, animatrice-formatrice en arts plastiques
Je soutiens la ZAD d’Arlon et suis solidaire avec eux dans leur projet de sauvegarde du site de grand intérêt biologique.
Corinne Piron, défense de la biodiversité et de l’habitat léger, amoureuse de la nature
À titre personnel, je soussigné, Belge résidente à Bruxelles, signe et sur-signe toute pétition, manifestation, action « contre l’expulsion de la ZAD d’Arlon ».
Stop aux abus contre le respect de la vie!…Droit d’être en vie sans avoir à la « Gagner » ou à se battre pour!
L’art et les gens plutôt avant l’argent!!!
Nathalie Boulanger, 56 ans, femme, être humain et maman
En tant qu’habitante de la Terre, plus petitement d’un quartier alternatif où se crée une vie commune dans le respect des autres et de l’environnement, je soutiens les acteurs qui se battent pour protéger la ZAD d’Arlon et manifeste mon respect pour l’intelligence de ce qui est devenu un combat pour la Vie. Le monde est-il aveugle ? Aveuglé par le béton et l’argent que la démolition de la nature crée ?
J’aimerais que mon mot soit utile et serve de soutien…
Christine Bertrand, Indépendante, respectueuse de la Vie
J’ai bien vu l’appel à soutenir la ZAD dans sa lutte et contre les menaces d’expulsions qui pèsent sur elle en ce moment. Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de venir soutenir les zadistes physiquement mais cela ne pourrait tarder. Comptez sur moi pour relayer au maximum les infos et appels à la solidarité.
Je me penche également dans le cadre de mes études, et de manière plus théorique, sur la ZAD comme mode/moyen de lutte et mode d’expérimentation alternatif aux logiques destructrices du capitalisme. Affaire à suivre…
Chabeau Kurt, un étudiant inquiet
Je soutiens l’initiative de la ZAD d’Arlon par solidarité et mon soutien contre toute expulsion. Et ce, par esprit de défense de la nature et de respect des idées des « faibles » qui n’ont comme arme pour se faire entendre que des petits outils démocratiques et de mobilisation contre des systèmes locaux (intercommunales) jusqu’aux multinationales puissantes et fortunées.
Quant à la nature, qu’elle soit lointaine ou locale, elle est bafouée de plus en plus pour des intérêts économiques et trop souvent privés de quelques personnes et privilégiés nantis.
Il y a assez de coins et de friches à utiliser pour de tels projets dans la région d’Arlon.
Eric Valenne
Je suis solidaire ! Assez de destruction de l’environnement au nom du fric qui ne fait pas vivre (sinon quelques-uns) et qui ne se mange pas !
Vincent Libon, retraité, citoyen du monde et de la Terre
Dans le monde d’aujourd’hui nous montrant chaque seconde à quel point les sources naturelles et la nature sont devenues fragiles et menacées d’extinction, il est cruel et irresponsable que des projets de zoning industriel infiltrent et éradiquent la nature.
Inge Braeckman, poète-écrivaine
Tuer les arbres en nous les Hommes
enfouir écorces et corps sous le béton
armé ; couler ciment dedans nos bouches,
nos branches, pétioles emprisonnés ;
emplir nos pores de cendre
qu’aucun rêve ample ne puisse, jamais,
s’en échapper — Ophrys, Orchis, Azuré
des cytises, qu’on cautérise vos noms,
qu’on puisse enfin vous oublier —
Sablière sablier dont la nature ne peut
s’enfuir ; il suffirait d’un rien d’un peu
de métal pour tout engloutir, faire grimper
le méthane par l’élevage d’humains
dans de jolis zonings, des parkings riverains ;
il suffirait d’un rien : une arme et de la volonté
pour tuer les Hommes en nous les arbres
Catherine Barsics, poétesse
Pardonnez mon retard (je ne me sors pas des conditions actuelles faites à la vie, entre enfermement et surchauffe, dans un quotidien qui devient l’exact contraire ce que pour quoi je m’engage dans la parole…) ; je serai très heureuse de signer l’appel, même si je ne parviens pas à écrire quelque chose dans les temps,
bien à vous,
Marielle Macé, auteure
Je suis liégeoise mais je connais un peu votre ville, que j’ai fréquentée quand j’étais jeune.
J’ai 60 ans mais je travaille toujours en tant que fonctionnaire.
Je n’ai jamais visité votre ZAD, mais ce que vous en dites me la rend sympathique.
L’ancienne sablière de Schoppach si j’ai bien compris est un site très important pour la biodiversité. Mais elle aurait été rachetée et serait maintenant menacée.
Depuis toujours, j’adore la Nature et je comprends que vous défendiez ce bois.
De tout cœur, j’espère que vous allez pouvoir le préserver dans son intégrité.
Bonne soirée à vous et à tous vos protégés,
Viviane Tits, fonctionnaire
Qu’ils viennent…
Nous sommes ancrés, et nos racines font grandir nos troncs solides.
Qu’ils viennent…
Nous sommes ouverts, et nos feuilles captent toutes les paillettes de la lumière qui fait le vivant.
Qu’ils viennent…
Nous sommes solidaires, et nos branches accueillent et protègent ceux qui y cherchent abri.
Qu’ils viennent…
Nous sommes les rires et les chansons, et nos fleurs colorées au nectar sucré font pétiller les yeux et les papilles de ceux qui les observent.
Qu’ils viennent…
Nous sommes aujourd’hui, surtout nous sommes demain car déjà nos graines germent dans les luttes à venir.
Emilie Pecheur, écologue et professeure de biologie dans l’enseignement officiel
Bravo et courage pour le combat que vous menez tou.te.s ensemble.
Par ce petit mail, je vous marque mon total soutien.
Tenez-bon.
Yves Hamaide, employé (Ecaussinnes)
Quelques mots peut-être:
Je pense à Victor Hugo qui a peint la vallée de la Vesdre par ces mots: « La plus ravissante vallée qu’il y ait au monde, qui est quelquefois un ravin, souvent un jardin, toujours un paradis. » Mon plus beau souhait serait que, sans limite de temps, nous puissions tous continuer à ressentir cet échange puissant avec la nature, cette ressource qui se voudrait inépuisable. Et pour cela, il est impératif de la laisser vivre, de ne pas combler la source.
Avec tout notre soutien,
Laurence Falisse et le groupement CHB
On n’arrête pas de nous parler d’écologies, on nous fait payer très cher ces politiques et quand il s’agit d’agir vraiment pour sa préservation, face à la finance, il n’y a plus personne pour la défendre.
Messieurs, Mesdames les politiques, ne vous étonnez plus de la perte de confiance en vous de la population quand, depuis des décennies, vous actes ne vont pas dans le sens de vos promesses.
Faire de la politique, ce n’est pas juste parler, mais c’est surtout agir, alors, agissez correctement et dans le respect de vos promesses !
Cécile Burnay, secrétaire sans emploi (Liège)
Les Sites de Grand Intérêt Biologique doivent être préservés. Après exploitation d’un carrière de sable, la zone doit retourner en zone verte au plan de secteur. Cessons de détruire la nature.
Godelieve Boulert
Il est plus que temps de préserver ce qui reste de nature dans notre petit pays.
Cela ne peut attendre demain car nous avons déjà trop attendu.
Que laissons-nous à nos enfants!
Pirly Zurstrassen, pianiste, accordéoniste, compositeur, professeur au Conservatoire royal de Bruxelles
Dans notre région (Manhay) nous sommes également engagés dans des combats contre la prédation de gros riches ou autres mégalo projets.
Il faut que ça cesse !! Nom d’une pipe, on va bientôt se retrouver dans une terre de béton. Protégeons nos forêts et protégeons-les de la prédation de tout ordre.
Franca Etienne, retraitée, traductrice et enseignante de métier
des zadistes protègent une forêt menacée
les personnes connectées, pouvez-vous nous aider ?
murmurez à vos renard.e.s de déclencher la résistance
d’une pensée
d’une écriture offerte
à l’aube des zadistes rassemblés
couchez des mots sur la mousse
et roulez-les dans la boue des futurs
mensonges
je te zone, tu me zones, je te rase, tu me rases
je t’explose et te séquestre
je te découpe en cagettes
alors que ta sève a envie d’effeuiller
le printemps
c’est une futaie qui fait pas de mal
dans un monde où on a besoin des arbres
pour cacher les forêts de connerie
une forêt dans les bois qui ne parle pas
remplacée par
c’est pas une blague mais une annonce
rampe placé un
projet de zoning industriel
il y aura sûrement des hauts parleurs
à faire fuir les bambis
aucun écureuil
n’ira funambule à la cime des soucis
aucun champignon vénéneux
ne donnera l’espoir d’une contamination
plus hallucinée
plus de sapins qui pue l’épicéa
les arguments écopoétiques en ruche
on rase pas la forêt pour construire un truc en tôle
si vous voulez dépenser
votre argent de vachement importants
qui se fichent des prairies humides
allez gonfler le stock des respirateurs
et laissez aux grenouilles
les flaques de la forêt
la solution est manifesta-sons manifesta-sons
croassements cui cuis bramés
plus de bruit de nos voix éraillées
par la claustration par paliers
il faut se mouiller
que les arbres soient protégés
et les humain.e.s pas délogé.e.s
partout il faut
se fendre en brasiers
de petits bois de comment
on se chauffe
Aliette Griz, autrice
Signataires :
Caroline Lamarche, auteure
Thierry Paquot, philosophe
Isabelle Stengers, philosophe
Frédéric Keck, directeur de recherche CNRS
Anne Penders, auteure
Timotéo Sergoï, poète, dessinateur, comédien
Gilles Clément, jardinier
Maïa Chauvier, actrice
Mathieu Verhaeghen, président CGSP ALR BRU
Renaud-Selim Sanli, libraire (librairie Météores, Bruxelles)
Antoine Boute, écrivain
Paul Hermant, auteur, chroniqueur
Tom Nisse, poète, auteur
Roland Devresse, poète, éditeur
Carla Nagels, professeure d’université à l’ULB, acteurice des temps présents
Jean Delval, éditeur (Éditions du Cerisier, Mons)
Romain Gelin, chercheur Gresea
Bernard Boccara, photographe freelance
Sixtine van Outryve, doctorante
Nicolas Ankoudinoff, chanteur, saxophoniste
Céline Estenne, dramaturge, comédienne
Thierry Lefèvre, comédien tendance poétique
Jean-Luc Piraux, comédien
Nathalie Rjewski, comédienne
Bénédikte Zitouni, professeure, sociologue, à l’Université Saint-Louis Bruxelles
Laura Pok, enseignante
Sofia Corte Real, artiste intervenante en milieu de soin psychiatrique, cofondatrice de la coopérative agricole à finalité sociale Fan(e)s De Carotte
Christophe Terlinden, Maison Espagnole, Grupont
Anne Mortiaux, plasticienne, enseignante
Bruno Marin, comédien, metteur en scène, enseignant INSAS (Bruxelles) et arts au carré (Mons)
Daniel Tanuro, auteur, ingénieur agronome environnementaliste
Catherine Smet, professeur en académie de musique
Chantal Maes, enseignante
Béatrice Didier, artiste, citoyenne
Michèle Massina, thérapeute, enseignante
Lucas Van den Abeele, agroéconomiste
Guillermo Kozlowski, philosophe, Les singes en hiver
Aliette Griz, autrice
Lisa Kohl, artiste plasticienne
Fanchon Daemers, artiste
Pascal Leclercq, poète
Frédérique Bianchi, formatrice
Francine Bolle, historienne à l’ULB
Carole Marks Moron, organisatrice communautaire
Isabelle Lamouline, artiste
Maxe Doutrelepont, étudiante
Veronika Mabardi, autrice, enseignante
Inge Braeckman, poète-écrivaine
Alice Perret, musicienne
Daniel Bachet, professeur émérite de sociologie à l’Université d’Evry-Paris-Saclay
Benoît Borrits, chercheur indépendant
Joëlle Baumerder, citoyenne
Yannik Rihoux, chargé de projet au Community Land Trust Bruxelles
Eléonore Wolff, professeur en géographie à l’ULB
Baptiste Morizot, philosophe, écrivain
Nathalie Sorel, employé
Toine Thys, musicien
Myriam Mollet, chargée en communication au Collectif du Lion
Michel Debrulle, musicien
Miguel Benasayag, philosophe
Nicola Lancerotti, musicien
Hadrien Peters, citoyen
Véronique Delmelle, enseignante artistique
Sébastien Gratoir, enseignant, comédien-animateur
Hugues Warin, professeur Histoire du jazz (Conservatoire Bxl), animateur (Point Culture)
Tarek Essaker, poète, dramaturge
Charlotte Sampermans, coordinatrice socio-culturelle
Nicole Van Enis, citoyenne
Marie-Christine Moriau, pensionnée, ex-professeur à l’ESA Saint-Luc
Aline Fares, conférencière, auteure
Jean-Michel Decroly, professeur de géographie humaine et de démographie à l’ULB
Raoul Vaneigem, écrivain
Carmelo Virone, auteur
Leslie De Geyter, maman
Mathieu Bietlot, directeur de la Maison du Livre, Bruxelles
Amalia De Lorenzi, artiste, animatrice-formatrice en arts plastiques
Chantal Milon, conseillère emploi
Arthur Klitsch, sociologue
Sébastien Collet, citoyen d’Arlon
Pauline Porro, journaliste
David Carpentier, informaticien
Josepha Moriau, chercheuse en sociologie
Fabrice Sobczak, architecte FA+U UMONS, Extinction Rebellion Mons/Borinage
Karin Stevens, militante Stop Béton
Nolwenn Lécuyer, guide en Shinrin Yoku
Amélie Tagu, citoyenne
Jean-Pierre Closon, retraité, ancien directeur d’un hôpital public et du Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé
Olivier Hofman, chômeur
Laurent Leemans, musicien
Christophe De Mos, groupe Ici & Maintenant
Olivier Sebasoni, enseignant, artiste
Alec Ilyine, musicien
Vincent Orlando, éducateur, Arlon
Didier Somzé, enseignant retraité, membre de l’asbl Favechamps
Corinne Piron, défenseure de la biodiversité et de l’habitat léger
Isabelle Dorchain, maître de formation pratique en Haute École pour les futurs assistants sociaux
William Libioulle, anarchiste
Nathalie Boulanger, citoyenne
Vanessa Vollmar, maraîchère, herbaliste
Christine Bertrand, indépendante
Kurt Chabeau, étudiant
Christiane Rischette, citoyenne
Valérie Decuyenaere, animatrice en théâtre action
Eric Valenne, journaliste
Olivier Vellut, sapeur-pompier
Jean-Marie Grandfils, pensionné
Marie-Pierre Seron, sociologue
July Robert, chargée de communication à la Maison du Livre, autrice et traductrice
Céline Houtain, Actrice des Temps Présents
Julie Maréchal, travailleuse en arts scéniques
Pascale Vielle, professeure à l’UCLouvain
Vincent Libon, retraité
Isabelle Simon, citoyenne
Cedric Tolley, citoyen
Jeanne-Marie Stévenart, technologue en imagerie médicale (habitant à Bruxelles mais Arlonnaise pendant de nombreuses années)
Jean Koerver, intervenant systémique
Anouk Van Hasselt, psychologue clinicienne
Pierre Dardot, philosophe et chercheur à l’université de Paris Nanterre
Eric Jehenson, professeur Histoire et Geographie Enseignement Secondaire Supérieur ISA FLORENVILLE et St Benoît Habay
Marianne Rathmès, retraitée, citoyenne
Guylène Olivares, comédienne
Jean-Pierre L. Collignon, journaliste à la retraite et chroniqueur
Catherine Barsics, poétesse
Christine Pagnoulle, ATTAC-Liège et CADTM, traductrice, enseignante à la retraite de l’Université de Liège
Christiane Herman, biologiste, plantearbre.be
Philippe de Pierpont, cinéaste
Marie-Laure Lemaire, employée
Marielle Macé, auteure, essayiste
Ludivine Joinnot, bibliothécaire (Braine L’Alleud)
Sophie Demoulin, citoyenne
Philippe Marczewski, écrivain
Sophie Marbaix, animatrice
Nancy Dubois, citoyenne
Lucie Cauwe, journaliste
Sandra Petrovich, artiste
Lila De Marco, future institutrice
Lionel Rouffart, chauffagiste
Carole Bolanz, musicothérapeute
Harald, auteur bd
Béatrice Łyszkowska, citoyenne
Tim Busard, cameraman
Charlie Vande Mergel, étudiant
Fabienne de Lelys, formatrice syndicale pensionnée
Eliot Jones, étudiant
Gabriela Caceres, citoyenne, habitant Arlon
Quentin Chaveriat, comédien, performeur et activiste
Alberto Sebastiani, artisan peintre décorateur
Alexis Buquet, concierge
Germain Cabot, éditeur
Pierre Guyaux, travailleur social, Solidarcité asbl
Julie Ghesquière, animatrice environnement
Maxime Rousselle, étudiant à l’IAD
Erik Välilä, danseur et psychomotricien
Alice Mandart, enseignante
Annie Bernard, mère et grand mère
Sofia Fernandes, kinésithérapeute
Arnaud Olbrechts, arboriste grimpeur
Moreau Angélique, citoyenne
Pascale Bantquin, citoyenne
Nathalie Bodart, maraîchère
Agnès Dupré, professeure (Île-de-France)
Florence Fraipont, citoyenne
Christophe Bodelet, de Kodama
Karine Cantoreggi, assistante sociale
Gigi Fanni, citoyenne
Xavier Ninin, employé
Frédéric Vercleven, citoyen
Flo Palpacuer, universitaire
Patrice Debry, chômeur
No Made, citoyen hacker
Rebecca Demecheleer, citoyenne
Agnès Watteyne, citoyenne et grand-mère
Christophe De Mos, touche-à-tout
Olivier Vermeulen, soudeur à la Fabriek Paysanne
Maryvonne Blum, citoyenne
Pierre Antoine Delobbe, chauffeur livreur
Pierre Ryckmans, médecin
Laetitia Damanet, animatrice en éducation permanente, artiste
Élise Gottardi, réflexologue
Marie Godart, citoyenne
Lara Cowez, citoyenne
Magali Léonard, apicultrice
Sophie Hermant, citoyenne
Virginie Xhauflair, professeur d’éthique des affaires à l’ULiege
Françoise Cambie, citoyenne
Vincent Legast Pro, citoyen
Antonin Thomas, citoyen
Thierry Vanhasselt, professeur et dessinateur
Omar Fassi Fehri, enseignant, traducteur, interprète
Samuel Fourquemin, étudiant
Valentin Gilliaux, boulanger
Vincent Orlando, éducateur spécialisé, citoyen
Fabian Gillard, tatoueur
Véronique Janzyk, auteure
Hilde Bamps, retraitee
Eden Glejser, étudiante
Franca Rossi, citoyenne
Marie Botman, étudiante
Marie-Pierre Sokal, citoyenne
Marie Jadoul, assistante et doctorante à l’Uclouvain
Emerence Dumont, assistante sociale
Sarah Antoine, comédienne
Carine Persyn, citoyenne
William Libioulle, anarchiste
Xavier Bontemps, citoyen
Jean Pol, économiste
Solange Thillmany, retraitée
Manon Jacquemart, coordinatrice de Maison de Jeunes
Jean-Baptiste Godinot, fonctionnaire
Fabrice Sobczak, enseignant chercheur FA+U UMONS
François Bizel, restaurateur
Jérémy Lamblot, comédien
Stéphanie Guilmain, comportementaliste félin
Christophe Alleyn, employé
Benjamin Swedlund, doctorant
Pauline Déom, citoyenne
Gilles Rion, responsable des expositions du domaine de Chamarande et du FDAC de l’Essonne
Michel Breton, glycineur
Nicolas Lecoq, étudiant
Camille Garlick, étudiante
Sabrina Gérard, éducatrice spécialisée, citoyenne
Maxime Vanderhaeghe, étudiant
Antoine Van Velthoven, bénévole
Sophie Mercier, étudiante
Philippe Watrin, pensionné
Delphine Hames, citoyenne
Geneviève Bertrand, citoyenne
Gaëlle Ahü, éducatrice de jeunes enfants
Sharlene Teirlynck, citoyenne
Aurélie Maenhout, citoyenne
Pierre Stassart, sociologue
Lola Gourdange, étudiante
Brice Montagne, comédien
Marc Agostini, ex-enseignant, conseiller municipal à Longwy et conseiller à la Communauté d’Agglomération de Longwy
Émilie Hauzeur, citoyenne
Irène Bellier, citoyenne
Cecilia Guypen, vidéaste
Laetitia Dapra, citoyenne
Alizée Roobaert, enseignante chercheuse, ULB
Stéphanie Gaillard, éducatrice
Benjamin Gustin, infirmier indépendant à domicile
Marie-Françoise Cordemans, enseignante retraitée
Julie Hernandez, étudiante
Josephine Lange, citoyenne
Martine Morreale, citoyenne, performer et piercer
Natalia Claasen, militante écosocialiste
Jeanne Clerbaux, étudiante
Marine Delmas, éducatrice
Marc Dupont, fonctionnaire
Thomas Fischer, citoyen
Nunzia Scourneau, comédienne
ValK., photographe
Ismérie Gilson, graphiste
Colette Muylle, citoyenne
Véronique Lhoir, retraitée, citoyenne
Françoise de Pierpont, enseignante retraitée
Marianne Ansay, animatrice socio-culturelle
Andreas Stathopoulos, graphiste
Smerf, musicien (René Binamé)
Viviane Tits, fonctionnaire
Véronique Grandjean, psychothérapeute
Jacques Liesenborghs, ancien sénateur
Frédéric Thomas, chercheur au Cetri (Louvain-la-Neuve)
Yves Hamaide, employé
Laurence Falisse, membre du Groupement CHB et d’Occupons-le-terrain, musicienne et pédagogue
Jocelyne Obst, citoyenne
Janine Mayeres, chercheuse
Cécile Burnay, secrétaire sans emploi
Margaretha Piette, kinésithérapeute retraitée
Patrick Dessart, utopiste libertaire
France Verrier, libraire
Michel Noirret, musicien, écrivain
Florence Messina, paramédicale
Martine Depauw, productrice films associatifs
Emilie Pecheur, écologue et professeure de biologie dans l’enseignement officiel
Bernadette Schaeck, citoyenne
Alain Berger, citoyen
Jean-René Thonard, enseignant retraité
France Arets, enseignante retraitée, militante active dans le soutien aux sans-papiers
Barbara Frère, historienne du christianisme
Godelieve Boulert, conseillère communale ECOLO
Pirly Zurstrassen – pianiste, accordéoniste, compositeur, professeur au Conservatoire royal de Bruxelles
Sophie Van de Velde, citoyenne
Franca Etienne, retraitée, traductrice et enseignante
Clara Thomine, artiste
Odile Hélier, anthropologue
Bini, musicien (René Binamé)
R-Man, musicien (René Binamé)
Corinne Gobin, politologue ULB
Jean-Claude Deroubaix, sociologue à la retraite (ex-UMons)
Lydie Galdéano, enseignante documentaliste (Longwy)
Philippe Marchési, enseignant arts plastiques (Longwy)
Lara van Drooghenbroeck, Jane Tsividakis, Helene Ghem, Michèle Cottini, Francois Heuse, Grégory Vlieghe, Jeanne Dussenne, Grégory Vlieghe, Clément Corrillon, Ruben Goossens, François Bery, Aurore Fattier, Colette Roland, Gaëlle Lufin, Alain Parmentier, Isabelle Duquenne, Nicolas Zurstrassen, Mélanie van Waes, Sandrine Detry, Henri Weemaels.