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« Les nouveaux héros de la contestation » – Moustique

(voir l’article ci-dessous)

LE SOUTIEN À LA ZABLIÈRE N’A DE CESSE DE S’ÉLARGIR !

Nous sommes de plus en plus nombreux/ses à ne plus rien espérer de nos dirigeants pour éviter l’effondrement du vivant sur la planète. L’ordre économique mondial actuel nous est présenté comme le seul système possible. Or, il a suffit d’un petit virus pour mettre LEUR monde quasi à l’arrêt, le système capitaliste, en crise (grandement responsable de la survenue de telles pandémies) et des millions de travailleur/ses au chômage et dans la précarité. Cela fait sérieusement réfléchir sur ce que nous réserve l’avenir avec de nouveaux virus apparaissant de plus en plus vites, le dérèglement climatique qui s’accentue, l’effondrement de la biodiversité, l’appauvrissement de nos sols et de nos mers, la pollution grandissante qui nous tue …

Il est clair pour un nombre toujours plus grand d’individus, qu’il n’y aura d’avenir pour la planète, ses habitant.es et les générations futures qu’en sortant de ce système industrialo-productiviste centralisé et prédateur qui exploite tout le vivant, humains inclus, pour le bénéfice d’actionnaires et la concentration de richesses et de pouvoir entre des mains de moins en moins nombreuses ; celles-là mêmes qui ne poursuivent que leur intérêt privé et nous amènent tout droit dans le mur !

La ZAD est un moyen de stopper la grande machine économique de destruction de ce qui fait la véritable richesse de notre monde. Et celle à la Sablière de Schoppach fait la preuve de sa capacité à bloquer cette logique prédatrice.

Ainsi, la ZAD d’Arlon vient de faire l’objet d’un reportage dans le Moustique qui dresse un portrait, certes pas complet, mais juste de notre combat sur le terrain. Un article comme celui-ci aurait été impossible dans un média mainstream il y a quelques années, si ce n’est il y a quelques mois.

Les temps changent, la résistance physique pour la défense de territoires contre l’ordre capitaliste mortifère et les gouvernements à sa solde, appuyés par leurs polices, apparaît de plus en plus, non seulement comme un moyen de protéger les communs et de garantir la sécurité et un avenir à toutes et tous, mais bien comme une nécessité incontournable. Bref, nous n’avons pas le choix. Autrement, la machine détruira tout à plus ou moins long terme. Car elle ne subsiste que par la croissance, et qui dit croissance, dit épuisement des ressources et destructions.