8 mai 2020
Idélux cherche à redorer son image (y’a du boulot) en participant aux Publica Awards qui récompense les « meilleurs » projets publics.
L’intercommunale a soumis sa candidature pour sa « Mise en place d’un reporting développement durable ».
Le ‘développement durable’, un oxymore, est une « conception de la croissance économique qui s’inscrit dans une perspective de long terme et qui intègre les contraintes liées à l’environnement et au fonctionnement de la société » (Wikipedia).
Il s’agit de pouvoir continuer à croître sans trop démolir l’environnement ; or, croissance et empreinte carbone sont intimement liés. Bref, une version du « greenwashing » apparue à la fin des années 1980.
Idélux fait ainsi valoir :
– son optimisation et sa gestion de l’eau
– l’aide et l’accompagnement à la création d’entreprise
– la réalisation d’infrastructures permettant le développement économique
– le développement de villes et communautés durables
– la promotion d’une consommation et d’une production responsables.
Plutôt vague et assez maigre sur le plan environnemental pour mériter un prix.
Et carrément négatif une fois que l’on sait comment elle s’y prend pour créer des infrastructures (destruction de terres agricoles ou de forêts comme elle l’entend le faire pour la Sablière), alors que des espaces d’accueil d’entreprises peuvent être créés dans des bâtiments existants laissés à l’abandon (mais ça ne rapporte pas assez de fric).
Et donc, rien de « durable » non plus pour les villes dans de telles pratiques …
Si ldélux emporte un prix, elle l’utilisera sûrement comme argument contre ses détracteur.rices dont la Zablière : « Nous, on a gagné un prix : on lave plus vert que vert ! Alors, dégagez pour que l’on mette à blanc la Sablière et sa nature ! »