29 décembre 2019
???????? Du fond des bois s’élèvent, parmi le craquement des branches, le gazouillis des oiseaux et le ruissellement des eaux, derrière la brume et les barricades, des mélodies évocatrices de notre esprit de résistance.????????
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De la Zad d’Arlon au Vale de sousa
Des milliers d’mercenaires ont envahi nos zones libres
Mais dites-leur que nous sommes zadistes
Que nos rêves sont purs et qu’nous n’avons pas peur des képis
Refrain :
Mort aux vaches et mort au condés
Vive les enfants d’la ZAD, à bas ceux d’la sûreté
Pas de grâce, non pas de pitié !
Des cocktails Molotov contre leurs chars blindés
Je me souviens très bien de ma première manif
J’étais gentil tout plein, un bon citoyenniste
Jusqu’à mon premier poivre en plein dans les deux yeux !
J’étais plus pacifiste mais bien vénère contre eux !
Moi qui’étais plein d’colère et sans résignation
Qui voulais tout changer, trouver des compagnons
J’en ai vu défiler des organisations
pros d’la contestation qui fait qu’tourner en rond
Depuis, de squat en squat et en occupations
J’ai aimé mes copaines, connu la répression
Révoltées d’aujourd’hui, faites bien attention !
Pour un simple gilet, on vous fout en prison
A mon enterrement, 300 zadistes qui dansent
et 300 gilets jaunes nous porteront en transe
et dans l’cortège de tête, on criera très fort !
Si elle n’était pas morte, elle lutterait encore.
Ce texte a été écrit sur la ZAD d’Arlon et se base sur « Cayenne », une célèbre chanson anarchiste du début du 20e siècle souvent chantée dans les bagnes de Guyane, souvent attribuée à Aristide Bruant. Depuis, elle a été reprise et pastichée de nombreuses fois, notamment par I Mantini qui en a fait une des chansons populaires des mouvements autonomistes corses. C’est sur cette dernière version que se base l’air de notre chanson.