Suite à notre appel, le bourgmestre d’Arlon, Vincent Magnus, a communiqué qu’il n’y aurait pas d’expulsion (possiblement après avoir constaté la forte mobilisation que l’appel avait suscité).
Néanmoins, nous restons sur nos gardes, une expulsion pouvant tout de même avoir lieu, notamment dans les jours qui suivent le 26. Et donc toutes et tous sont les bienvenu.es pour porter renfort et organiser la résistance.
Sachez toutefois qu’il y a des contrôles policiers et qu’ils pourraient s’intensifier jusqu’à mardi.
Depuis plus d’un an, une parcelle de terre a été arrachée à la bétonisation. L’ancienne sablière de Schoppach où animaux et plantes sauvages cohabitaient avec les balades dominicales est menacée par un projet de zoning pour PME comprenant bureaux et parkings ; et ce depuis son rachat auprès de la commune par l’intercommunale IDELUX-AIVE.
Des personnes ont alors décidé de prendre ce bois, afin de le défendre face à cette menace, répondant à un appel de riverains désespérés par le manque d’attention porté à leur voix. Cette année fut l’occasion de faire advenir un autre tournant à la lutte « pour le climat » en lui faisant prendre un réel tournant écologique et social ; de l’occupation des ronds points par les gilets jaunes à l’occupation d’un bois par les zadistes. Ainsi, les cabanes dans les arbres auront permis d’entendre le cri des oiseaux.
Durant un an, l’hiver, les menaces policières et mafieuses n’auront pas réussi à détériorer le moral des occupants de la Zablière, pas même quelques opposants calomnieux. De cet élan de résistance sont nés des actions de défense directe, un livre de photos et de poésie, un film, une université libérée, des amitiés et un tas d’autres choses impossibles à décrire sans les avoirs vécues.
Une pression politico-policière (nous avons ici conscience du pléonasme) ayant fait basculer Arlon en état de siège le 29 novembre 2019, nous a déjà montré les moyens qu’ils sont prêts à mettre dans la répression de la zone. Les événements survenus le 13 janvier dernier à Bruxelles nous prouvent que la défense violente et organisée du vieux monde est prête à la guerre. Ce ne sont pas des fous sanguinaires, mais des êtres dotés de raison ayant compris qu’à la défense d’une idéologie, la fin justifiait TOUS les moyens.
Ce bout de forêt est aujourd’hui menacé par l’association de malfaiteurs qui tente de reprendre ce qu’elle considère comme ses droits. Opposons-lui le droit à la vie et à la démocratie.
DÉFENDONS CETTE NATURE PRÉCIEUSE ????????????
RIPOSTONS LE 26 JANVIER ????????????
Signer la pétition Contre la destruction de la Sablière d’Arlon, sa faune et sa flore.