Cela fait maintenant un an que le bois de Schoppach est occupé afin d’empêcher sa destruction.
Après une si belle année de luttes et de rencontres il paraît évident qu’une belle fête s’impose !
Cependant, nous sommes en pleine pandémie mondiale.
Cette maladie, bien que réelle, permet au pouvoir en place d’imposer son autorité bien mieux qu’il a pu le faire par le passé.
Les autorités publiques contrôlent la population mieux qu’en temps de guerre. Ici, elles n’ont eu besoin que de notre soumission pour faire respecter un couvre feu, quand celui-ci est généralement imposer par des militaires.
Le gouvernement domine avec des règles dont il est souvent difficile de comprendre le sens.
Le pouvoir est arrogant. Ils ont eux-mêmes détruit l’hôpital publique, seule vraie réponse à une pandémie.
Et ce pouvoir nous montre toute son étendue.
Impose le sujet de nos discussions.
Où sont donc passées les luttes sociales, contre les violences policières, les luttes féministes ?
Où est donc passée cette question si importante d’écologie qui était sur toutes les lèvres à l’époque ?
Comment toutes les questions d’autonomie, qui étaient un désir tant au niveau politique que alimentaire, ont été détruites par un pouvoir central se renforçant ?
Comment un seul et même sujet a pu s’imposer et détruire tout ce qui crée une autre manière d’être au monde?
Car nous tenons à le rappeler. Leur mondialisation est coupable. Leur individualisme est coupable. Leur goût pour l’autoritarisme et le contrôle est coupable. Leur obsession pour l’argent et le capital est coupable.
Nous sommes en train de construire des contre-mondes qui sont bien plus résilients à tous niveaux, même contre ce virus.
Et nous essayons d’empêcher la folie des humains de faire sortir de nouveaux virus, bien pires, des profondeurs glaciaires.
Nous n’appelons plus au rassemblement ce weekend afin d’éviter une propagation plus rapide du virus. Nous espérons que de l’autre côté, nous n’ayons plus à voir des scènes telles que les transports en commun bondés. Et que les autorités arlonnaises mettront autant d’entrain à maintenir l’hôpital d’Arlon qu’elles n’en mettent à fliquer la population.
Nous appelons à continuer la lutte.
Nous ne pouvons laisser le pouvoir profiter de cette période pour détruire toutes formes de résistance.
Ce n’est pas la fuite qui nous sauvera mais la solidarité et l’organisation !
Nous devons continuer de marquer notre opposition à ce monde et lui opposer une résistance tenace et féroce !
Joyeux zadiversaire à la zad d’Arlon et
ZAD PARTOUT !
